Voir le replay

Transcription

  • 00:05 [Musique] [METTRE FIN A'LA PANDEMIE: LE CHEMIN VERS UNE REPRISE INCLUSIVE]
  • 00:09 [BECKY ANDERSON, Journaliste, CNN International, modératrice] Bonjour, nous allons parler de
  • 00:15 la pandemie et la voie vers la fin, et je vous apporte cette manifestation
  • 00:20 spéciale avec les réunions annuelles de la banque et du Fond.
  • 00:26 Nous sommes arrivés à un moment critique,
  • 00:29 soit des actions urgentes pour mettre fin à la pandémie,
  • 00:33 pour que l'économie reprenne pied ou encore savoir que la pandémie aura
  • 00:40 des vagues et nos économies ne reviendront jamais à leur potentiel.
  • 00:45 Ou alors, si nous voulons aller au delà de cette pandémie,
  • 00:49 il nous faut nous assurer au moins que 40% de toutes les populations
  • 00:54 dans tous les pays sont vaccinées d'ici la fin de l'année en cours.
  • 01:00 Et c'est ça, le message des dirigeants que nous verrons aujourd'hui,
  • 01:04 qui se sont réunis pour un groupe de travail visant à faire exactement cela.
  • 01:10 Je suis ravi de recevoir de Washington le président de la Banque mondiale,
  • 01:17 David Malpass, la directrice générale du FMI:
  • 01:23 Mme Georgieva, Mme Ngozi, de l'OMC et de Genève,
  • 01:31 le directeur général de l'OMS:
  • 01:35 Tedros Adhanom Ghebreyesus.
  • 01:37 Les choix que nous allons opérer
  • 01:39 dans l'année qui suit vont déterminer si les pays vont perdre une décennie
  • 01:44 ou vont connaître une transformation économique.
  • 01:48 Ce sont là les termes de M.Malpass,
  • 01:51 c'est à dire pas de reprise
  • 01:54 sans coordination, sans collaboration et sans aborder la question des vaccins
  • 02:00 et des inégalités, et donc de l'équité du vaccin.
  • 02:05 L'OMS, d'ailleurs, le 6
  • 02:07 octobre a déterminé que 60% de ceux qui sont dans les pays
  • 02:11 industrialisés ont été vaccinés au moins une fois.
  • 02:15 Ce chiffre va à moins de 4 pour cent, en revanche, dans les pays à faible revenu.
  • 02:22 Je dis bien moins de quatre pour cent,
  • 02:24 et j'aimerais que vous réfléchissez à ce chiffre. Tout
  • 02:29 le groupe de travail est donc chargé
  • 02:33 de voir comment combler cette lacune, pour voir
  • 02:39 comment le problème se développe.
  • 02:42 David, je commencerais par vous:
  • 02:44 Qu'est ce qui est nécessaire pour améliorer l'accès,
  • 02:49 l'approvisionnement des vaccins dans les pays en développement?
  • 02:51 Commençons par cela.
  • 02:54 [David Malpass] Merci Becky, vous avez raison,
  • 02:56 40% c'est l'objectif et il n'est pas réalisé. Ce qu'il nous faut faire,
  • 03:01 surtout en Afrique, c'est de faire en sorte d'avoir des doses
  • 03:06 pour ceux qui sont là pour la prestation
  • 03:08 de ces doses, il y a suffisamment d'approvisionnement.
  • 03:11 La production est très rapide
  • 03:13 dans les pays industrialisés, mais il y a un écart entre les donations
  • 03:17 et la prestation de ces doses qui ont été donnés, tout particulièrement
  • 03:22 en Afrique. Ce qu'il nous faut donc faire,
  • 03:26 c'est de faire en sorte que les donateurs qui ont des vaccins en excédent
  • 03:31 puissent aller jusqu'au bout de façon responsable, et assurer la livraison,
  • 03:36 le type de vaccin, les dates, etc.
  • 03:39 pour les pays en développement. La Banque mondiale peut appuyer différents
  • 03:45 financements, notamment AVATT, c'est a' dire un contrat en Afrique qui a
  • 03:51 permis d'apporter des vaccins aux populations, 250 000 d'entre elles
  • 03:56 qui sont sous contrat et elles seront livrées.
  • 04:00 Nous voulons avoir des dates précoces
  • 04:03 pour les donations qui ne sont pas encore assurées par les pays développés.
  • 04:09 Quels types de vaccin faut il savoir,
  • 04:12 où sera-t-il délivré, pour travailler aux problèmes de l'hésitation.
  • 04:16 [Becky Anderson]Très bien,
  • 04:18 nous avons parlé de l'inégalité des vaccins, et ce depuis 12 mois.
  • 04:22 Le progrès en ce qui concerne cela, est assez lent, et nous le savons.
  • 04:30 Tout d'abord, est ce que ces donations
  • 04:34 sont suffisantes? Dites moi.
  • 04:37 [Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général, OMS] Merci Becky,
  • 04:39 les donations ne sont pas suffisantes
  • 04:42 et véritablement, vous l'avez dit, très lentes
  • 04:48 et tout à fait décevantes.
  • 04:49 Je dirais qu'il ne fallait pas
  • 04:51 aussi longtemps pour que le monde ne s'engage, car l'épidémiologie
  • 04:57 encore une fois au niveau économique
  • 05:01 est erronée parce que l'économie ne revient pas,
  • 05:04 nous ne pouvons pas
  • 05:07 vaincre la pandémie. Moralement
  • 05:09 c'est erroné également, et il doit y avoir
  • 05:11 un engagement politique pour aborder cette question
  • 05:14 comme vous l'avez dit. Les pays à faible revenu sont à 4% et
  • 05:21 sous l'autre optique, 70% des livraisons se font
  • 05:25 dans les pays industrialisés,
  • 05:28 ce qui est injuste. Et donc cela ne peut mettre fin à la pandémie,
  • 05:33 et c'est dans l'intérêt de tous les pays, qu'ils soient riches,
  • 05:37 pauvres ou à revenu intermédiaire, pour mettre fin à cette pandémie.
  • 05:41 Et c'est pourquoi, ensemble, avec mes collègues dans le groupe
  • 05:44 de travail, nous disons que 40% doit etre la cible d'ici la fin de l'année, 70%
  • 05:51 d'ici le deuxième semestre de l'année suivante.
  • 05:55 Les pays du G20 en particulier, devraient prendre ces cibles
  • 06:00 et les réaliser: 80% de l'économie leur appartient,
  • 06:03 et donc le gros des capacités de production leur appartient également.
  • 06:08 Et s'il y a un engagement politique, et bien cela se fera.
  • 06:12 C'est ce que nous demandons.
  • 06:15 [Becky Anderson] Ça, c'est la grande question: engagement politique.
  • 06:20 Un instant, j'aimerais faire parler nos deux autres
  • 06:22 invités, que ce soit clair. Je commencerai par vous Mme Ngozi.
  • 06:27 Alors, ces cibles, quelles sont elles aujourd'hui?
  • 06:30 40 pour cent qui seront vaccinées dans tous les pays
  • 06:33 d'ici 2021 et 60 pour cent d'ici la moitié de 2022.
  • 06:40 Nous sommes très loin, très, très loin de ces chiffres à l'heure actuelle.
  • 06:46 [Ngozi Okonjo-Iweala, Directrice Générale, OMC] Eh bien, merci mille fois Becky.
  • 06:48 Tout à fait, vous voyez les chiffres dont on a
  • 06:55 parlé: 4% dans les pays à faible revenu contre 60% dans les pays riches.
  • 07:02 Alors, si l'on voit les progrès à réaliser
  • 07:06 dans les pays une fois qu'on a accès aux vaccins, et la capacité
  • 07:12 de les distribuer et de se faire vacciner, un problème existe.
  • 07:16 Il nous faut décider, nous communauté, parce qu'il nous faut le faire.
  • 07:22 Nous sommes loin encore,
  • 07:25 il nous faut une montée en puissance.
  • 07:27 Mon collègue l'a dit, ce n'est pas acceptable que nous avons cet
  • 07:30 écart entre les deux. Faisons en sorte qu'il y ait une livraison des vaccins,
  • 07:34 nous avons des pays qui attendent
  • 07:36 pour réaliser la vaccination,
  • 07:40 et alors nous serons en mesure de réaliser cet objectif ambitieux
  • 07:44 de là où nous en sommes, mais ce n'est pas impossible.
  • 07:48 [Becky Anderson] Un instant, j'aimerais aussi avoir votre point de vue.
  • 07:52 Les faits purs et durs,
  • 07:54 étant donné Amnesty International dit que des 86 millions de doses, 0,3%
  • 08:04 d'entre elles ont été distribuées aux pays à faibles revenus.
  • 08:08 Et donc, j'aimerais revenir à CNN pour souligner la difficulté.
  • 08:15 Voyons l'Afrique, par exemple, un instant. [JOHANNESBURG, AFRIQUE DU SUD]
  • 08:27 [Journaliste, CNN International] À Johannesbourg, regardez autour de moi,
  • 08:30 il semblerait que la vie revienne à la normale,
  • 08:32 mais cette région a été touchée par la pandémie Covid-19.
  • 08:37 La grande question est: éviter à l'avenir le retour du virus et, bien sûr, le vaccin.
  • 08:42 Alors, le nationalisme et encore les stocks, ont empêché l'accès
  • 08:49 équitable aux vaccins en Afrique.
  • 08:54 Dans le continent nous avons moins de 10%
  • 08:55 de la population qui a reçu leur vaccin complet.
  • 09:00 Même les pays riches reçoivent des rappels,
  • 09:04 en revanche, nous restons vulnérables.
  • 09:05 Et si les producteurs améliorent
  • 09:09 la vaccination, la production, les fonds, les ressources, seront-ils disponibles
  • 09:14 pour faire que les vaccins soient envoyés aux pays africains?
  • 09:19 Ou est ce qu'il y a un marché, par exemple, pour abandonner la propriété
  • 09:23 intellectuelle de ces vaccins? Dans tous mes rapports,
  • 09:28 la solidarité a été en fait de la parlote et non pas de l'action cristalline.
  • 09:35 [Becky Anderson] Les fonds, les ressources, c'est l'appel que l'on lance.
  • 09:40 Que fait-on pour régler les entraves
  • 09:44 financières et commerciales, pour s'assurer que les populations
  • 09:47 vulnérables recevront ces vaccins, qui seront des vies?
  • 09:51 [Kristalina Georgieva, Directrice Générale, FMI] Merci de m'avoir invité.
  • 09:56 Ce que nous voyons est davantage la prise
  • 09:58 de conscience de la génémie
  • 10:05 en ce qui concerne cet écart de vaccins,
  • 10:11 la prise de conscience se traduit en disposition à agir:
  • 10:17 que savons nous?
  • 10:18 Nous savons que l'économie reprend dans certains pays.
  • 10:23 Mais, en revanche,
  • 10:28 les difficultés économiques s'aggravent...
  • 10:34 [audio inaudible]
  • 10:38 ...si la voie continue d'être lande,
  • 10:41 retenue par un manque d'accès au vaccin.
  • 10:47 Il nous faut un espace budgétaire, certes,
  • 10:51 mais ce n'est pas uniquement l'approvisionnement ou
  • 10:57 ces perturbations, qui en fait
  • 10:59 vont à la hausse des prix, mais produisent également un espace
  • 11:05 pour de nouveaux variants
  • 11:09 dans le monde entier. Et donc nous avons fait une analyse
  • 11:14 soigneuse qui indique que 50 milliards de dollars
  • 11:20 permettront de réaliser l'objectif de 40
  • 11:24 pour cent de vaccinés d'ici la fin de l'année, 70%
  • 11:31 pour l'année suivante, c'est à dire 2ème semestre 2022,
  • 11:38 et nous voyons davantage aujourd'hui la situation, deux tiers
  • 11:44 de ces vaccins sont disponibles, mais c'est trop peu encore.
  • 11:51 Que faisons nous?
  • 11:52 Je veux remercier la Banque mondiale
  • 11:56 d'avoir épaulé et d'avoir obtenu 20 milliards de financements
  • 12:03 au FMI.
  • 12:04 Nous avons le financement le plus
  • 12:07 important de l'histoire, c'est à dire les allocations de DTS
  • 12:13 et donc pour aider les pays à avoir un espace budgétaire.
  • 12:18 Alors, où sont les goulets d'étranglement?
  • 12:21 J'estime qu'il y en a deux.
  • 12:23 L'un:
  • 12:27 l'allocation des vaccins en temps et en heure pour les pays en développement.
  • 12:32 Si un pays riche n'a plus besoin de ses vaccins en novembre,
  • 12:38 et les reçoit en février,
  • 12:42 et bien faire passer la livraison de novembre aux pays en développement
  • 12:45 et ensuite,
  • 12:48 et c'est là où c'est tellement important que nous travaillions de concert.
  • 12:55 Avoir un vaccin, certes,
  • 12:59 mais il faut l'administrer dans nombre de pays.
  • 13:04 C'est de faire en sorte de passer
  • 13:09 de l'entrepôt au bras d'un
  • 13:16 enfant, d'une femme ou d'un village.
  • 13:20 Alors, la question, honnêtement: peut on vacciner 40% partout?
  • 13:26 Ce sera difficile, mais nous pouvons nous rapprocher de 40% partout
  • 13:31 et plus de 40% dans nombre de pays?
  • 13:34 Je réponds oui, mais les vaccins sont produits
  • 13:37 et il nous faut les faire arriver là où on en a besoin.
  • 13:44 [Becky Anderson] [audio inaudible] une décision du monde développé.
  • 13:50 [audio inaudible] encouragé des injections de rappel
  • 13:54 pour la population:
  • 13:57 Est-ce que cela vous empêcherait vous,
  • 13:59 groupe de travail, d'atteindre votre objectif?
  • 14:03 [David Malpass] La production augmente tellement rapidement qu'on pourra
  • 14:08 sans doute, oui, faire les injections de rappel et atteindre les objectifs pour 2022.
  • 14:13 Mais les ministres des Finances
  • 14:16 et les ministres de la Santé doivent chercher à obtenir des contrats
  • 14:20 pour obtenir des dates de livraison avant ce que l'on pensait possible afin
  • 14:26 que les économies avancées aussi aident à avancer les dates de livraison.
  • 14:36 Les doses de Johnson&Johnson sont parti également utiles en Afrique,
  • 14:40 l'Europe s'est engagée à envoyer des doses
  • 14:43 de vaccins Janssen en Afrique afin que les gens puissent en bénéficier
  • 14:49 en Afrique. J'étais à Khartoum,
  • 14:51 à Amman la semaine dernière et on vaccine tous les jours.
  • 14:57 D'ailleurs, l'hésitation diminue,
  • 15:00 s'il dispose des seringues
  • 15:02 et des aiguilles qui devrait arriver en même temps
  • 15:06 que les doses, dans ce cas là, on peut parfaitement vacciner les gens.
  • 15:12 Mais il faut des dates de livraison plus claires des diverses sources.
  • 15:17 61 pays ont des programmes déjà.
  • 15:20 On peut élargir à 200 pays.
  • 15:24 Si les pays demandent des doses et
  • 15:30 établissent des contrats de façon correcte, c'est crucial.
  • 15:38 [Becky Anderson] Qu'en est il
  • 15:40 des vaccinations de rappels?
  • 15:43 [Tedros AG] Merci Becky,
  • 15:46 Je reviens aux chiffres:
  • 15:51 c'est l'injustice à laquelle nous voulons nous attaquer, l'absence des tickets.
  • 15:56 66 milliards de doses ont déjà été utilisées,
  • 16:03 et l'Afrique n'a reçu que 166 millions
  • 16:08 pour 1,2 milliard de personnes. Et le reste, c'est pour le reste du monde.
  • 16:16 On peut dire les choses différemment,
  • 16:17 par exemple, Amérique du Sud, du Nord, [inaudible] comme région,
  • 16:24 elles dépassent toutes 50% [qui ont reçu] une seule dose.
  • 16:28 Afrique 7% à peine d'une seule dose... donc
  • 16:34 c'est ça la focalisation qu'il faut avoir, pour ce qui il y ait des rappels.
  • 16:40 166 millions seulement de doses ont été livrés en Afrique,
  • 16:44 et donc, comment commencer des vaccinations de rappel?
  • 16:49 C'est ce qu'on peut faire de pire,
  • 16:51 de plus mauvais dans l'optique d'une communauté mondiale.
  • 16:54 C'est injuste,c'est injuste, ce n'est pas équitable.
  • 16:59 Nous n'allons pas arrêter cette pandémie en ignorant tout un continent,
  • 17:05 un continent qui n'a pas de capacités de fabrication.
  • 17:09 Donc, le monde devrait
  • 17:12 revenir à la raison.
  • 17:15 La concentration des problèmes, c'est un continent, l'Afrique.
  • 17:20 Alors attaquons nous d'abord a' cela, pour que les pays ne passent pas
  • 17:24 aux rappels, alors qu'une seule dose
  • 17:29 n'a jamais été administrée en Afrique.
  • 17:31 C'est tout à fait répréhensible.
  • 17:36 Bien sûr, on peut utiliser les rappels pour les personnes qui présentent
  • 17:43 des problèmes de thérapie, mais le reste, non.
  • 17:48 [Becky Anderson] Mme Ngozi, brièvement, votre opinion.
  • 17:52 [Ngozi O-I] Une des façons
  • 17:54 de résoudre cette injustice,
  • 17:59 je suis tout à fait d'accord avec Tedros,
  • 18:00 c'est inacceptable,
  • 18:02 il faut augmenter la production et la décentraliser.
  • 18:08 Nous devons décentraliser la production
  • 18:11 vers les pays qui, à l'heure actuelle, n'ont pas de capacité
  • 18:15 17% de la population, 0,2% des capacités de manufacture pour l'Afrique,
  • 18:20 on ne peut pas continuer comme cela, à importer 99% du vaccin en Afrique.
  • 18:27 Il faut travailler avec les fabricants
  • 18:29 de vaccins pour essayer de les aider à résoudre les problèmes de chaîne
  • 18:34 d'approvisionnement, voir où sont les goulets d'étranglement
  • 18:37 pour augmenter la production et en même temps travailler avec eux
  • 18:40 pour les encourager d'installer des établissements
  • 18:45 de fabrication dans les pays en développement.
  • 18:48 et qui...ehm
  • 18:50 On a eu un annonce de Pfizer, par exemple.
  • 18:56 Moderna également.
  • 18:59 Qui fait savoir qu'ils vont installer
  • 19:01 des établissements de production sur le continent africain etc.
  • 19:05 mais il faut que nous disposions de la capacité de produire.
  • 19:10 Les trois grands fabricants, BioNTech-Pfizer, Moderna
  • 19:16 [audio manquant] ...130 milliards de dollars pour la fin
  • 19:18 de l'année. C'est vrai, on a vu quelques progrès
  • 19:21 pour ce qui est de la fabrication, mais,
  • 19:27 pourrait-on dire que ces trois grands
  • 19:29 producteurs ont placé les bénéfices avant les humains?
  • 19:35 Bien évidemment, si on voit les chiffres,
  • 19:39 il est vrai qu'ils gagnent beaucoup plus
  • 19:42 qu'ils ne l'ont jamais fait dans leur histoire.
  • 19:46 Donc, il faudrait peut être leur dire: écoutez, la perception
  • 19:51 est que vous placiez les bénéfices avantl'être humain
  • 19:54 et ce n'est pas bon pour vous, ce n'est bon pour personne, d'ailleurs.
  • 19:58 Travaillez donc avec eux pour essayer...
  • 20:02 ... qu'ils comprennent enfin.
  • 20:03 En Afrique, en Amérique latine, dans les pays à faible revenu,
  • 20:07 il faudrait qu'ils fabriquent afin qu'ils démontrent ainsi que pour eux,
  • 20:12 numéro 1, c'est l'être humain et non pas le bénéfice
  • 20:17 sans eux.
  • 20:18 D'ailleurs, nous ne pourrons jamais fabriquer des vaccins, des vaccins.
  • 20:21 Ce sont des choses compliquées.
  • 20:22 On a besoin de technologies de transfert du savoir faire pour pouvoir le faire.
  • 20:28 Et puis, il y a tous les problèmes de la propriété intellectuelle de ne pas
  • 20:32 s'aliéner les grandes compagnies pharmaceutiques.
  • 20:36 Mais il faudrait quand même essayer de les convaincre.
  • 20:41 Cristina, je reviens vous.
  • 20:48 À propos des vaccinations de rappel
  • 20:52 dans les pays développés, l'Inde et l'Afrique du Sud
  • 20:57 ont réclamé la suspension des droits de propriété intellectuelle des vaccins.
  • 21:05 Le Royaume-Uni, la Suisse et l'Union européenne bloquent
  • 21:10 encore, exigeant la dérogation qui ferait que ce serait possible alors.
  • 21:19 Comment allez vous les convaincre
  • 21:20 d'appuyer cette proposition, tout au moins jusqu'à la fin de la pandémie?
  • 21:26 [Kristallina Georgieva] Nous avons fait des recherches sur cette
  • 21:27 question de la production comparée à la disponibilité.
  • 21:34 Les capacités de production
  • 21:39 permettent de fournir des doses aux pays qui n'en ont pas encore.
  • 21:47 Mais le problème, c'est la priorité des livraisons.
  • 21:52 Afin que ceux qui n'ont pas encore accès au vaccin puissent en bénéficier.
  • 21:58 Et donc tous les 4 ici nous faisons des pressions
  • 22:03 pour que l'on rend public les contraintes, la transparence
  • 22:10 est importante.
  • 22:11 Quelles sont les dates de livraison? Et cela ne fait qu'améliorer l'objectif
  • 22:16 de vacciner 40 pour cent de la population mondiale
  • 22:20 d'ici la fin de l'année.
  • 22:25 La transparence des contrats et les calendriers de livraison
  • 22:31 sont essentiels pour optimiser les capacités de production.
  • 22:35 J'ajouterai deux choses sur la question de savoir si nous voulons
  • 22:43 qu'il y ait davantage d'autarcie:
  • 22:47 oui, bien sûr,
  • 22:50 cette crise offre une opportunité à l'Afrique
  • 22:55 de pouvoir s'auto-fournir,
  • 22:58 par exemple au Sénégal,
  • 23:01 ils vont utiliser une partie des droits de tirage spéciaux
  • 23:06 qui sont alloués au Sénégal, précisément dans cet objectif.
  • 23:12 Si les pays africains utilisaient
  • 23:17 ces DTS pour élargir la production, ils pourraient le faire, et ce serait
  • 23:22 extrêmement positif par rapport à l'avenir.
  • 23:25 Deuxièmement:
  • 23:31 oui, nous avons besoin de davantage de collaboration partout.
  • 23:35 Ngozi est l'experte d'ailleurs sur ce sujet,
  • 23:39 et je ne veux pas lui enlever les mots de la bouche,
  • 23:44 mais ce que je veux dire, en un mot, c'est que
  • 23:48 nous sommes embarqués tous sur le même
  • 23:50 bateau, il faut trouver une solution ensemble.
  • 23:57 [Becky Anderson] David, la Banque mondiale
  • 24:00 a déployée 176 milliards de dollars pour lutter contre la pandémie...
  • 24:06 [audio inaudible]
  • 24:08 ... la réponse a' été d'un degré sans précédent.
  • 24:13 Alors, quels sont les instruments de financement que vous avez utilisés,
  • 24:16 quels ont été les résultats? Quelles leçons pouvons nous tirer de tout cela?
  • 24:23 [David Malpass] Eh bien, il s'agit d'un panachage de dons et de prêts
  • 24:28 destinés à l'éducation, aux gouvernements, pour qu'ils apportent des changements
  • 24:32 positifs dans leurs lois pour attirer les entreprises.
  • 24:40 Une partie est aussi destinée à la fourniture de vaccins.
  • 24:46 Afin d'essayer de rétablir un peu l'équité, nous demandons
  • 24:53 en Afrique du Sud aux entreprises commerciales d'explorer
  • 24:59 la possibilité d'installer des manufactures,
  • 25:03 donc on fait des investissements, sur ces 157 milliards de dollars,
  • 25:09 pour le vaccin et les donateurs apportent des financements.
  • 25:16 Et les marchés de capitaux peuvent alors
  • 25:18 aussi multiplier ces apports pour parvenir à un développement durable,
  • 25:24 et d'ailleurs à la lutte contre le climat qui est indispensable.
  • 25:28 [Becky ANderson] Ngozi, je reviens a' vous,
  • 25:31 L'OMC a été créée en 1995, en partie pour répondre à la façon dont on
  • 25:37 pourra utiliser les échanges commerciaux pour promouvoir un développement durable,
  • 25:43 et j'ai une question que je me pose moi même, d'ailleurs, depuis des mois:
  • 25:50 Est-ce que le OMC
  • 25:53 n'a pas été à la hauteur des attentes des pays en développement
  • 25:56 dans le cas de la pandémie?
  • 25:59 [Ngozi I-O] Non.
  • 26:02 Nous n'avons pas trahi les pays en développement,
  • 26:06 au contraire, c'est une opportunité de travailler avec ces pays.
  • 26:10 L'OMC a répondu, et fort bien d'ailleurs,
  • 26:14 mais les gens ne le savent pas, malheureusement.
  • 26:16 L'an dernier,
  • 26:18 Alors que la valeur des échanges commerciaux avait chuté de plus de 70 %
  • 26:26 La valeur de produits avait augmenté de 16 pour cent
  • 26:30 et les équipements de 50 pour cent.
  • 26:33 Ce qui veut dire que
  • 26:35 les échanges commerciaux dans le cadre des règles de l'OMC fonctionnaient.
  • 26:42 Vous avez également parlé
  • 26:47 des Trips [ADPIC], bien sûr, c'est un accord de l'OMC.
  • 26:54 Plus de 100 pays en sont partis
  • 26:57 et ont demandé qu'il y ait une dérogation au droit de la propriété intellectuelle
  • 27:02 pour qu'ils puissent avoir accès à ces brevets pour fabriquer les vaccins.
  • 27:07 D'autres membres ont dit, si vous faites cela, cela empêchera l'innovation.
  • 27:13 Alors qu'essayons nous de faire?
  • 27:15 Et bien, il y a un consensus qui émerge
  • 27:17 entre tous nos membres, après beaucoup de débats et de discussions,
  • 27:21 que nous avons besoin d'une solution à la propriété intellectuelle.
  • 27:25 Des gens meurent et c'est inconcevable que nous ne pouvions pas le résoudre.
  • 27:31 Donc, il y a des discussions pour trouver une solution pragmatique et je crois
  • 27:36 que nous allons la trouver et permettre aux pays en développement
  • 27:41 l'accès au savoir faire, un transfert de technologie
  • 27:46 pour que ceux qui ont développé les vaccins soient également protégés.
  • 27:51 Nous ne voulons pas décourager la recherche et l'innovation.
  • 27:58 [BECKY ANDERSON] Oui, ce serait cynique
  • 28:00 de penser une solution allant dans ce sens là. Alors, quelle serait la solution?
  • 28:09 [NGOZI OKONJO-IWEALA] Comme vous le savez, les membres sont en train d'en parler.
  • 28:13 Je ne sais pas quelle est la solution ultime
  • 28:15 à laquelle ils aboutiront, mais je dirais que je suis convaincue
  • 28:18 que cela permettra un meilleur accès que ce qui existe à l'heure actuelle.
  • 28:24 Ce sera plus facile que les pays obtiennent l'accès.
  • 28:28 Il faut trouver une façon de jeter une passerelle entre ces positions,
  • 28:33 mais il n'est pas juste qu'il y ait des gens qui meurent.
  • 28:36 Il faut veiller à ce qu'il y ait des transferts de technologie
  • 28:39 afin que les pays en développement puissent fabriquer.
  • 28:42 Je ne peux pas vous dire l'état en ce moment,
  • 28:45 car des négociations sont en cours, mais je sais qu'on arrivera
  • 28:52 à une issue pratique.
  • 28:59 [BECKY ANDERSON] Oui, .... à vous ...
  • 29:02 [TEDROS ADHANOM GHEBREYESUS - Directeur général OMS]
  • 29:03 Merci. à propos de la propriété intellectuelle...
  • 29:08 C'est extrêmement important.
  • 29:12 Et la communauté mondiale devrait se poser une question.
  • 29:18 Pourquoi cette dérogation existe-t-elle si nous ne sommes pas disposés à l'utiliser?
  • 29:27 Cette pandémie, ...
  • 29:30 s'est présentée plus de cent ans après la grippe espagnole de 1918
  • 29:35 et les dispositions des accords TRIPS ont été précisément conçues
  • 29:42 pour être utilisées dans ce genre de situations.
  • 29:48 Donc, ça ne devrait même pas faire l'objet de débats.
  • 29:53 Pourquoi nous n'utilisons les dispositions qui existent, si ce n'est maintenant?
  • 30:00 Ma réponse est qu'il faudrait utiliser cette dérogation
  • 30:04 car les moments sont sans précédent, autre chose
  • 30:10 nous avons parlé avec certains pays qui n'appuient pas cette dérogation
  • 30:15 et on en a parlé avec des fabricants et leur réponse est :
  • 30:18 même si nous faisons une dérogation, ce ne sera pas utile,
  • 30:22 à moins que ce soit accompagné par un transfert de technologie.
  • 30:28 En d'autres termes, si c'est ça le problème,
  • 30:31 pourquoi n'utilisons nous pas la dérogation et ne transférer vous pas la technologie?
  • 30:37 Si on n'essaie pas de le faire, c'est qu'il n'y a pas de solution.
  • 30:41 Si on parle de transfert de technologie...
  • 30:45 Une fois qu'on lève le droit de la propriété intelectuelle
  • 30:48 cela peut déclencher un transfert de technologie.
  • 30:53 Les personnes qui travaillent pour ceux qui contrôlent
  • 30:58 la propriété intellectuelle seront alors libres d'émigrer et d'aider d'autres pays
  • 31:04 où ils pourront travailler à temps partiel pour transférer la technologie.
  • 31:08 Cela peut se faire parfaitement si on fait dérogation.
  • 31:15 Nous avons aussi besoin d'incitations pour le secteur privé.
  • 31:19 Nous devons apprécier le rôle du secteur privé.
  • 31:23 Ils ont développé ce vaccin en moins d'un an.
  • 31:27 Et donc,
  • 31:29 il faut veiller à ne pas supprimer les incitations.
  • 31:37 Et il faudrait se focaliser sur ce qui est important.
  • 31:42 Mais ne pas faire de dérogation,
  • 31:45 crée une situation sans précédent d'urgence.
  • 31:52 Et, si nous ne pouvons pas faire quelque chose maintenant,
  • 31:55 quand pourrons nous le faire?
  • 31:57 Pour être honnête,
  • 32:02 je vous dirais ici que l'humanité a échoué misérablement et ce n'est pas acceptable.
  • 32:08 C'est dans l'intérêt des fabricants, dans l'intérêt de chaque pays du monde
  • 32:15 de déroger à la propriété intellectuelle et de résoudre le problème
  • 32:20 de la pandémie le plus vite possible et d'ouvrir le monde à nouveau.
  • 32:26 [NGOZI OKONJO-IWEALA] Je veux ajouter... C'est rapide, juste un mot...
  • 32:35 Vous avez parlé de dérogation à la propriété intellectuelle,
  • 32:38 c'est là où les gens sont venus à la table
  • 32:42 dans peu de temps.
  • 32:44 Peut-être lors de la ministérielle qui se tiendra au mois de novembre,
  • 32:49 des deux côtés, on se parlera.
  • 32:52 On trouvera une solution qui nous donnera donc davantage, de lumière sur la question.
  • 32:57 [BECKY ANDERSON] Espérons que cela se fera.
  • 32:59 [KRISTALINA GEORGIEVA Directrice générale FMI]
  • 33:00 Permettez-moi de vous dire que c'est quelque chose de très important.
  • 33:05 C'est la dérogation, c'est la technologie et c'est les compétences
  • 33:08 et les capacités pour renforcer cette auto développement.
  • 33:13 Et il va falloir que ce soit en parallèle.
  • 33:17 Et je suis encouragée d'entendre les sociétés ainsi que les producteurs
  • 33:24 qui reconnaissent que c'est là une pandémie abominable,
  • 33:28 peut-être pas la dernière, et donc c'est là pour renforcer
  • 33:33 les capacités, pour faire face aux difficultés sanitaires à l'avenir.
  • 33:38 Le moment est donc venu d'aborder la question de façon exhaustive.
  • 33:43 Il nous faut une résilience, à des chocs futurs.
  • 33:48 [BECKY ANDERSON] J'aimerais justement en parler,
  • 33:50 être prêt et c'est ce dont je voudrais parler avec vous, alors que nous allons
  • 33:54 conclure cette séance extrêmement intéressante avant de procéder.
  • 34:01 Ce ne sera pas une surprise pous vous...
  • 34:04 Non seulement il s'agit de la pandémie, mais également d'une infodémie,
  • 34:10 c'est à dire à partir des institutions telles que celle que vous dirigez,
  • 34:16 et Kristalina, je vais commencer par vous parce que
  • 34:22 hier le FMI a confirmé la confiance en vous
  • 34:27 après la performance de la Chine et le rapport en la matière.
  • 34:34 Je vais vous donner la parole et vous demander
  • 34:37 si cet épisode a apporté une érosion à votre institution, le FMI
  • 34:44 et vous a engagé particulièrement sur la rivalité entre les Etats-Unis et la Chine?
  • 34:51 [KRISTALINA GEORGIEVA] Merci.
  • 34:52 Je suis ravie que vous avez posé la question.
  • 34:57 Le FMI,
  • 35:02 de façon impartiale à passé en revue les éléments probants et conclut
  • 35:10 que la confiance est établie pour ma direction du FMI.
  • 35:16 Donc,
  • 35:21 pour ceux qui sommes au FMI,
  • 35:25 nous allons confronter à la pandémie, le changement climatique, les inégalités
  • 35:30 et bien entendu, je le prends très à coeur,
  • 35:33 qu'il nous a fallu démontrer que ce que nous faisons
  • 35:39 touche de façon positive la vie des êtres humains.
  • 35:44 Et, le FMI
  • 35:46 en deux ans, a mobilisé et j'en suis... je me enorgueillie,
  • 35:53 c'est à dire, le renforcement de nos membres, et je sais, je sais parfaitement
  • 35:59 que le FMI est réellement le phare de l'intégrité dans la recherche
  • 36:05 et la science tel que nous l'avons toujours été.
  • 36:07 Vous avez raison, il nous faut travailler pour la confiance
  • 36:12 du public et c'est ce que je fais depuis 40 ans.
  • 36:14 [BECKY ANDERSON]
  • 36:16 Et vous avez demandé la responsabilité et la transparence, je vous demande
  • 36:22 David, la crédibilité des organisations internationales
  • 36:26 a connu une érosion en raison
  • 36:32 de la question dont nous parlons avec Kristalina.
  • 36:36 Cette confiance doit être renforcée, reconstruite.
  • 36:39 [DAVID MALPASS] Je souhaite une collaboration des plus solide
  • 36:41 continue avec Kristalina et le FMI avec Ngozi et mon collègue de l'OMC.
  • 36:50 Nous avons ici
  • 36:52 quatre fonctionnaires internationaux qui sont suivis
  • 37:00 tous les jours, toutes les semaines.
  • 37:03 Nous travaillons d'arrache pied pour faire en sorte que le travail soit accompli.
  • 37:07 J'ai une journée chargée de possibilités
  • 37:11 pour aider les autres et c'est ce que je souhaite, c'est d'avoir une intégrité
  • 37:17 et une responsabilité dans toutes ces affaires.
  • 37:20 Pour autant que faire se peut.
  • 37:21 Nous faisons de la recherche de qualité pour l'avenir.
  • 37:24 C'est essentiel dans le cadre des efforts de développement.
  • 37:27 [BECKY ANDERSON] Quels en sont les enseignements?
  • 37:32 [DAVID MALPASS] L'apprentissage est passé en revue.
  • 37:36 Quant à la qualité des produits,
  • 37:38 leur amélioration focalisée sur de bons résultats
  • 37:42 de développement pour les pays.
  • 37:43 [BECKY ANDERSON]
  • 37:45 Comment nous nous préparons à des crises potentielles à l'avenir?
  • 37:49 Ngozi...
  • 37:50 [DAVID MALPASS]
  • 37:51 Et j'allais dire, les préparatifs étaient essentiels
  • 37:55 pour le travail que nous réalisons.
  • 37:57 Nous accélérons l'AIF pour la crise dans des fonds pour assurer autant
  • 38:05 de programmes que nous en avons.
  • 38:07 [BECKY ANDERSON] Ngozi...
  • 38:08 [NGOZI OKONJO-IWEALA]
  • 38:09 Et bien merci, Pour nous préparer à la crise suivante,
  • 38:13 je dois vous dire que les ministres des Finances du G20 ont décidé d'un groupe
  • 38:17 de travail pour se pencher sur la question.
  • 38:20 J'en étais coprésidente
  • 38:24 avec mes collègues, un ancien ministre de Singapour.
  • 38:28 Nous avons trouvé quatre écarts dans les préparatifs à la pandémie.
  • 38:32 Tout d'abord, un écart au niveau du réseau de la surveillance
  • 38:37 de la recherche internationale pour détecter les maladies infectieuses.
  • 38:42 Deuxièmement, les systèmes de résilience nationaux,
  • 38:46 c'est à dire que les systèmes de santé ne sont tout simplement pas préparés aussi
  • 38:50 bien dans les pays riches que plus pauvres ni un approvisionnement d'outils médicaux
  • 38:58 ni de contre-mesures pour faire face à la pandémie.
  • 39:00 Et l'on vient de dire,
  • 39:02 l'inégalité d'accès,
  • 39:05 c'est à dire que l'accès n'est pas égal et enfin, gouvernance globale.
  • 39:09 pas suffisamment de mécanismes
  • 39:11 pour coordonner les différentes organisations,
  • 39:13 pour s'assurer que les financements sont en temps et que
  • 39:18 l'architecture financière internationale est fonctionnelle.
  • 39:21 Pas d'organisation réellement pour être responsable quant au résultat.
  • 39:25 Trois recommandations ont été présentées pour leurs préparatifs.
  • 39:28 J'irai vite.
  • 39:29 La première : augmenter les dépenses en intérieur pour les systèmes
  • 39:35 de santé dans les pays à faibles revenus et à revenus intermédiaires,
  • 39:40 et un pour cent du PIB supplémentaire
  • 39:43 de dépenses sur les cinq ans à venir pour être préparés.
  • 39:47 En outre, nous avons également déclaré qu'il nous faut améliorer
  • 39:52 les dépenses internationales, car c'est là un aspect des biens publics
  • 39:56 pour gérer la pandémie.
  • 39:57 75 milliards de dollars recommandés sur les cinq ans à venir.
  • 40:01 15 milliards par an, dont 10 seront pour des fonds de santé et de préparation.
  • 40:08 Et enfin, nous avons recommandé
  • 40:09 l'amélioration de la gouvernance et un fonds de fiducie
  • 40:16 ou un conseil de fiducie pour la santé qui serait chargé de coordonner
  • 40:20 les préparatifs pour la prochaine pandémie et les dépenses.
  • 40:24 [BECKY ANDERSON]
  • 40:25 Votre perspective, Tedros, maintenant?
  • 40:27 Une question du public
  • 40:31 qui suit cette discussion.
  • 40:33 L'OMS est au premier plan de la santé mondiale
  • 40:38 et est-ce que la COVID permettra de modifier la gestion
  • 40:44 et les investissements dans la recherche médicale?
  • 40:47 [TEDROS ADHANOM GHEBREYESUS]
  • 40:49 La réponse est oui, bien sûr.
  • 40:52 Comme je l'ai dit tout à l'heure
  • 40:55 ici, c'était sans précédent.
  • 40:58 Nous avons documenté tous les enseignements à retirer
  • 41:00 même Ngozi l'a dit et toutes ces recommandations
  • 41:03 devraient être mises en oeuvre et ce qui nous permettra
  • 41:08 de tirer des enseignements de la pandémie
  • 41:11 en bonne et due forme et de mettre en oeuvre les recommandations.
  • 41:15 Alors, ce sera différent et nous serons mieux préparés.
  • 41:18 Alors, une autre chose, le traité de la pandémie serait très important.
  • 41:24 C'est à dire un Accord pour la pandémie.
  • 41:26 Nous avons vu nombre de difficultés
  • 41:28 qui auraient pu être réglées si nous avions un cadre ou encore
  • 41:32 un instrument légal ou juridique qui pourrait nous orienter.
  • 41:36 Mais, ce sera essentiel
  • 41:39 et nous pourrons ainsi mieux nous préparer.
  • 41:42 Le monde entier à besoin d'un traité ou un accord pour les pandémies.
  • 41:48 [BECKY ANDERSON] Kristalina le dernier mot,
  • 41:50 Vous êtes venues au FMI pour parler de la parité
  • 41:54 ce dont vous parliez, pour aborder la crise climatique, l'égalité de revenus également.
  • 42:00 Vous n'auriez pu savoir
  • 42:05 tout ce qui allait arriver en ce qui concerne la pandémie.
  • 42:08 Vous vous voyez maintenant
  • 42:12 une meilleure focalisation et donc une démarche d'ensemble, peut-être?
  • 42:18 Et c'est ce que l'on dit, c'est ce qui nous est nécessaire, nous dit on,
  • 42:23 et peut être c'est ce qui vous a donné
  • 42:27 des difficultés dernièrement, mais votre point de vue
  • 42:30 pour savoir quels sont les enseignements pour nous assurer que nous serons mieux
  • 42:34 préparés pour toute éventualité à l'avenir?
  • 42:37 [KRISTALINA GEORGIEVA]
  • 42:39 Et bien, un monde qui est en évolution rapide,
  • 42:43 je dirais Bécky , et il nous faut prévoir
  • 42:48 les étapes suivantes et avoir la souplesse
  • 42:52 pour empêcher les crises, réagir rapidement,
  • 42:58 viser ceux qui sont les plus vulnérables.
  • 43:01 Et pour ce faire,
  • 43:03 comme Ngozi l'a dit dans l'ensemble, il nous faut regarder l'horizon et mieux
  • 43:10 pour avoir davantage d'informations ou de signaux,
  • 43:15 et la capacité supplémentaire sera nécessaire pour mettre en place.
  • 43:19 Mais surtout, il nous faut travailler
  • 43:24 pour faire en sorte d'avoir de bonnes institutions, solides
  • 43:27 des populations instruites,
  • 43:29 en bonne santé, capables de s'ajuster ou de s'adapter aux chocs
  • 43:35 et de s'occuper de l'agilité et également du secteur privé,
  • 43:43 et que les institutions partout aient les compétences
  • 43:51 pour travailler dans le sens d'un avenir plus équitable, plus durable.
  • 43:56 Qu'est ce que cela veut dire?
  • 43:57 Si vous comparez pendant la pandémie,
  • 44:01 qui a été touché le plus durement, ceux qui ont des systèmes immunitaires faibles.
  • 44:07 Pareil pour les pays avec des institutions faibles,
  • 44:10 des systèmes immunitaires affaiblis qui ont été touchés le plus durement.
  • 44:16 Et donc, il nous faut renforcer ces capacités institutionnelles pour faire
  • 44:19 en sorte d'avoir un développement qui donne des emplois aux populations,
  • 44:25 leur donne la possibilité d'avoir des opportunités commerciales.
  • 44:29 C'est ce qui nous permet de faire notre conversation une réalité
  • 44:36 C'est à dire que la résilience est renforcée aujourd'hui.
  • 44:39 Car il s'agit des institutions, des personnes et de la planète.
  • 44:44 [BECKY ANDERSON]
  • 44:46 Merci, votre rôle a été très important pour tous,
  • 44:51 pour le public qui nous écoute,
  • 44:53 qui aura trouvé cette conversation extrêmement intéressante.
  • 44:57 David, vous avez raison,
  • 44:59 un travail d'arrache pied a été réalisé et c'est très important.
  • 45:02 Et la conversation, donc maintenant est lancée.
  • 45:07 Les difficultés sont claires et les objectifs que vous êtes donnés
  • 45:13 pour le groupe de travail, nous espérons que ces objectfs seront réalisables.
  • 45:20 Nous vous remercions mille fois de vous être joint à nous
  • 45:23 et c'était absolument, extrêmement intéressant et j'espère
  • 45:28 que nous ne reviendrons pas dans 19 mois pour parler des mêmes questions
  • 45:31 des vaccins et de l'inégalité, car ce serait abominable.
  • 45:36 Merci mille fois de votre participation, merci.
  • 45:39 Becky Anderson.
  • 45:41 Bonsoir!
  • 45:43 [Musique rythmée]
  • 45:55 Assemblées Annuelles - 2021
  • 45:57 Banque mondiale - Fonds monétaire international
  • 45:58 Juguler la pandémie :
  • 46:00 la voie vers une reprise inclusive
  • 46:09 [JULIETTE POWELL] Et je vous accueille, nous sommes en direct
  • 46:12 du siège de la Banque mondiale à Washington, je suis Juliette Powell.
  • 46:18 Nous allons continuer notre discussion.
  • 46:20 Comment mettre fin à la pandémie pour une reprise inclusive?
  • 46:25 Les dirigeants du groupe de travail viennent de s'exprimer
  • 46:29 et dans une demi-heure, nous allons parler d'autres questions
  • 46:33 et à savoir ce que nous pouvons faire pour accélérer
  • 46:36 l'accès aux vaccins pour les pays.
  • 46:38 Et la société civile et les sociétés privées, comment travaillent-elles?
  • 46:43 Et bien, nous aurons des experts du monde entier.
  • 46:46 Voyons un aperçu.
  • 46:58 Assemblées Annuelles - 2021
  • 46:59 Banque mondiale - Fonds monétaire international
  • 47:01 À VENIR
  • 47:03 Assemblées annuelles virtuelles 2021
  • 47:05 ACCÈS AUX VACCINS: INNOVATION SECTEUR PRIVÉ
  • 47:08 [MAKHTAR DIOP DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L'IFC]
  • 47:11 [NARENDER MANTENA - DIRECTEUR DE STRATÉGIE GLOBALE, BIOLOGICAL E. LIMITED]
  • 47:12 [STRIVE MASIYIWA - PRÉSIDENT D'ECONET ET ENVOYÉ SPÉCIAL DE L'UNION AFRICAINE
  • 47:15 DÉPLOIEMENT DU VACCIN : L'IMPORTANCE DE LA COLLABORATION RÉGIONALE
  • 47:18 [DR. AHMED OGWELL OUMA - DIRECTEUR ADJOINT - AFRIQUE CDC
  • 47:21 [NADIA DAAR - RESPONSABLE OFXAM WASHINGTON DC]
  • 47:23 [PRISCILLA NYAABA - DIRECTRICE EXÉCUTIVE, YOUTH HARVEST FOUNDATION, GHANA]
  • 47:25 SOCIÉTÉ CIVILE VOIX
  • 47:29 [MAMTA MURTHI - VICE PRÉSIDENT DÉVELOPPEMENT HUMAIN, BANQUE MONDIALE]
  • 47:31 [STEPHANIE VON FRIEDEBURG - VICE PRÉSIDENT SENIOR DES OPÉRATIONS DE L'IFC]
  • 47:33 EXPERT QUESTIONS & RÉPONSE
  • 47:41 [JULIETTE POWELL] Chacun d'entre nous a été touché
  • 47:42 par la pandémie et y survivre, c'est une priorité et c'est notre responsabilité.
  • 47:49 De différentes façons,
  • 47:51 l'on est touché : les jeunes, la société civile, les dirigeants mondiaux.
  • 47:55 Parlons des Philippines.
  • 47:57 Comme un peu partout, la pandémie a fermé les écoles,
  • 48:01 les transports, les marchés et la fin étaient désespérément recherchée.
  • 48:07 Nous avons demandé une fille et sa mère de parler de ses expériences
  • 48:11 et des espoirs alors que les vaccins arrivent à ceux qui en ont le plus besoin.
  • 48:16 Assemblées Annuelles 2021 WASHINGTON DC
  • 48:25 Le Groupe de la Banque mondiale
  • 48:26 finance 13 millions de vaccins anti-COVID pour les Philippines.
  • 48:29 Le premier lot de doses est arrivé en juin 2021,
  • 48:31 le reste devant être livré d’ici la fin de l’année.
  • 48:38 [FILLE] Sur Internet, l'on dit que nombre de personnes meurent.
  • 48:43 [MÈRE] Ceci nous a effrayé et en fait, pour mes enfants,
  • 48:47 mes petits enfants pourraient être touchés et nous sommes plus âgés.
  • 01:11:01 de la situation, je me suis décidé d'aller me faire vacciner.
  • 01:11:05 En 4 semaines, la Côte d’Ivoire a multiplié par dix le nombre de vaccinés.
  • 01:11:10 Et la population a repris espoir dans l’avenir.
  • 01:11:15 Plus la population sera vaccinée, mieux on va freiner
  • 01:11:21 la circulation du virus et les gens vont reprendre une activité normale,
  • 01:11:27 convenez avec moi que depuis cette maladie
  • 01:11:30 il y a des choses qu'on ne peut plus faire,
  • 01:11:33 il faut revenir à une vie normale.
  • 01:11:36 Seule la vaccination peut nous aider à le faire.
  • 01:11:41 Pour surmonter cette pandémie et faire face aux crises futures,
  • 01:11:44 il faut des systèmes de santé plus robustes pour :
  • 01:11:47 Réussir les campagnes de vaccination Mieux se préparer aux situations d’urgence
  • 01:11:50 Développer le capital humain
  • 01:11:53 [ASSEMBLÉES ANNUELLES 2021 WASHINGTON DC]
  • 01:11:54 [JULIETTE POWELL]
  • 01:11:55 Combattre la pandémie grâce à un déploiement de programmes
  • 01:11:59 de vaccination requiert une collaboration entre tous les niveaux.
  • 01:12:04 Le Fonds fiduciaire d'acquisition de vaccins africain est un accord
  • 01:12:09 entre la Banque mondiale, le Centre africain pour le contrôle et la prévention
  • 01:12:14 de maladies et d'autres institutions africaines
  • 01:12:15 pour faciliter l'acquisition de vaccins
  • 01:12:19 pour le continent. Il s'agit d'un effort extraordinaire.
  • 01:12:25 Et j'ai eu l'opportunité de parler au docteur
  • 01:12:27 Ahmed Ogwell, le directeur du CDC africain qui a mis en place cette collaboration
  • 01:12:34 et qui va nous parler des défis à l'échelle.
  • 01:12:40 Je suis avec Dr. Ogwell. J'ai une question pour vous,
  • 01:12:45 Pourquoi la collaboration régionale est elle cruciale ?
  • 01:12:49 Mais particulièrement pour les urgences à l'avenir ?
  • 01:12:51 [AHMED OGWELL OUMA] Merci de m'avoir invité.
  • 01:12:54 La collaboration dans une région est absolument cruciale.
  • 01:12:58 Pourquoi ?
  • 01:12:59 Parce que ces pays, les communautés sont voisines et partagent
  • 01:13:06 la même situation, des cultures similaires, même compréhension.
  • 01:13:12 Très souvent, il y a également des capacités qui sont
  • 01:13:15 analogues, techniques ou encore financières.
  • 01:13:19 Alors, avoir un effet de levier quant
  • 01:13:22 à l'expertise que l'on trouve dans une région est plus facile
  • 01:13:25 que d'attendre que ces experts viennent de loin.
  • 01:13:29 Qu'il s'agisse de connaissances ou encore des équipements ou de l'infrastructure
  • 01:13:35 pour les laboratoires ou encore des outils analogues
  • 01:13:40 dans une région, si on procède ainsi, c'est beaucoup plus facile.
  • 01:13:44 Et la plupart des régions aujourd'hui sont déjà organisées en termes
  • 01:13:49 géopolitiques en blocs économiques régionaux ou encore des blocs politiques.
  • 01:13:55 Donc, travailler dans une région
  • 01:13:57 de la sorte facilite le consensus et l'action également,
  • 01:14:04 tout particulièrement lorsqu'il faut une action rapide.
  • 01:14:08 Alors...
  • 01:14:10 Si vous voyez comment nous préparons à d'autres urgences de santé
  • 01:14:15 à l'avenir, éventuellement, vous verrez que la réponse régionale est
  • 01:14:20 plus efficace, car l'on partage des données rapidement
  • 01:14:25 et aussi des ressources
  • 01:14:28 pour pouvoir répondre de façon communale au sein d'un groupe de pays.
  • 01:14:34 L'effet est plus rapide à cet égard et donc il n'y a pas de risque de santé.
  • 01:14:41 Et l'on peut le maîtriser rapidement.
  • 01:14:43 [JULIETTE POWELL] La pandémie a souligné le risque de grandes maladies
  • 01:14:47 et souligné que nombre de pays n'ont pas de plan de préparatifs pour lutter.
  • 01:14:53 Et il s'agit bien sûr de conséquences humaines et économiques
  • 01:14:58 vraiment énormes.
  • 01:15:00 Mais votre institution s'axe
  • 01:15:02 sur le contrôle, la surveillance et la prévention
  • 01:15:04 des maladies ainsi que les préparatifs d'urgence.
  • 01:15:08 Pourriez-vous nous dire quels sont les plus grandes difficultés dans ce
  • 01:15:12 travail pour vos niveaux personnel et professionnel ?
  • 01:15:16 [AHMED OGWELL OUMA] Voici quelques uns. Tout en haut de la liste,
  • 01:15:20 la difficulté c'est la chaîne d'approvisionnement.
  • 01:15:23 L'une des grandes difficultés a été
  • 01:15:25 de faire en sorte que les produits sanitaires
  • 01:15:28 nécessaires dans les préparatifs arrivent sur le continent et si vous voulez,
  • 01:15:33 au point central où les produits de santé sont nécessaires,
  • 01:15:37 que ce soient des masques ou encore des vaccins plus complexes.
  • 01:15:42 Comment obtenir cette chaîne d'approvisionnement ?
  • 01:15:45 L'Afrique ne produit pas suffisamment de ses propres produits de santé et c'est
  • 01:15:49 une grande difficulté qu'il nous faut régler à l'avenir.
  • 01:15:52 Ensuite.
  • 01:15:55 L'insuffisance de capacité de réglementation.
  • 01:15:59 Quand vous faites venir des produits de santé, quels qu'ils soient,
  • 01:16:02 des médicaments, des vaccins, des diagnostics, vous voulez un système
  • 01:16:06 de réglementation qui fonctionne et qui fonctionne rapidement.
  • 01:16:09 Le système de réglementation en Afrique n'est pas aussi solide et c'est quelque
  • 01:16:13 chose qui va nous falloir renforcer rapidement et ensuite la main d'œuvre.
  • 01:16:17 Où sont les experts ?
  • 01:16:19 Combien d'experts nous avons ?
  • 01:16:21 Comment les distribuer sur le continent ou les répartir ?
  • 01:16:24 C'est une difficulté parce que nous n'en avons pas suffisamment.
  • 01:16:28 Nous n'avons pas beaucoup d'infirmiers et d'infirmières
  • 01:16:32 ni des épidémiologistes sur le continent
  • 01:16:35 ou ceux qui sont dans le renseignement sanitaire.
  • 01:16:40 Donc le personnel c'est une grande difficulté.
  • 01:16:44 Quatrièmement, les institutions.
  • 01:16:46 Est-ce que nous avons des institutions nationales
  • 01:16:49 qui pourront orienter les préparatifs et la riposte ?
  • 01:16:53 Est-ce que nous avons des institutions continentales pour le faire ?
  • 01:16:56 Heureusement, notre institution existe
  • 01:16:59 pour la coordination, mais au niveau des pays, il reste des carences.
  • 01:17:03 Donc, je dirais que ce sont là les quatre grandes difficultés que nous voyons en ce
  • 01:17:07 qui concerne les préparatifs et la riposte. Et la grande difficulté est le public.
  • 01:17:15 Comment obtenir les bonnes informations et comment le public répond-il
  • 01:17:22 parmi une avalanche d'informations fausses aux réseaux sociaux.
  • 01:17:25 Vous avez des vérités à moitié dites dans les médias sociaux.
  • 01:17:29 C'est là une grande difficulté, quel que soit le type de flambée
  • 01:17:33 ou d'urgence de santé auquel nous répondons.
  • 01:17:37 [JULIETTE POWELL] Avant la pandémie COVID, la Banque mondiale
  • 01:17:40 a financé le projet de financement d'investissement régional
  • 01:17:44 de votre organisation et vous avez donc voulu renforcer
  • 01:17:49 la surveillance, la prévention et la riposte d'urgence dans tout le continent.
  • 01:17:53 Comment ce type d'appui de la Banque mondiale
  • 01:17:55 et d'autres institutions est venu
  • 01:17:57 vous aider pour vous développer au fil des ans ?
  • 01:18:01 Et que faire maintenant ?
  • 01:18:03 [AHMED OGWELL OUMA] La Banque mondiale a été un excellent partenaire.
  • 01:18:07 La Banque mondiale a appuyé notre institution dès le début.
  • 01:18:14 Pour la création de notre agence et nous ont appuyé à trois égards.
  • 01:18:19 Tout d'abord,
  • 01:18:20 renforcer le CDC de l'Afrique au niveau interne, c'est à dire,
  • 01:18:26 la dotation en personnel, ce qui a été très efficace.
  • 01:18:30 Ensuite, renforcer notre capacité
  • 01:18:32 et renforcer nos réseaux régionaux de surveillance et de laboratoire.
  • 01:18:38 C'est ce que nous appelons le RISLNET.
  • 01:18:40 Et c'est là où nous réunissons toutes les ressources d'une région
  • 01:18:44 pour que l'on travaille pour la région et non pas uniquement pour le pays.
  • 01:18:48 Alors, ce don et d'autres nous ont permis
  • 01:18:52 de continuer notre travail et troisièmement, renforcer la capacité
  • 01:18:57 de notre institution pour appuyer les États membres sur le continent.
  • 01:19:01 Et c'est un nombre d'égards
  • 01:19:04 le renforcement des capacités des Etats
  • 01:19:06 membres pour fournir également l'infrastructure
  • 01:19:09 tout à fait nécessaire pour les préparatifs et la riposte.
  • 01:19:13 Maintenant, à l'avenir,
  • 01:19:17 nous proposons qu'un nouvel ordre
  • 01:19:20 de santé publique soit appuyé, mis en oeuvre, pour nous préparer
  • 01:19:25 et réagir aux urgences sanitaires sur le continent.
  • 01:19:29 Ce nouvel ordre de santé publique, a quatre piliers:
  • 01:19:34 tout d'abord,
  • 01:19:34 le renforcement des institutions pour les urgences de santé publique
  • 01:19:39 sur le continent, et au niveau continental et national.
  • 01:19:42 Ensuite, le renforcement des capacités
  • 01:19:45 de la main d'oeuvre qui exigera de réagir aux urgences de santé.
  • 01:19:50 Troisièmement, la production locale de tous les produits qui nous sont
  • 01:19:53 nécessaires, de ceux qui sont très simples, comme des masques,
  • 01:19:56 pour aller jusqu'aux plus complexes, les vaccins.
  • 01:19:58 Il nous faut donc une chaîne d'approvisionnement sur le continent.
  • 01:20:01 Et le quatrième pilier
  • 01:20:02 c'est tout ce qui est partenariat,
  • 01:20:05 axé sur l'action, dans le respect, fondé sur des priorités africaines.
  • 01:20:10 Si nous appuyons la mise en œuvre de ce
  • 01:20:12 nouvel ordre de santé publique, l'Afrique sera plus préparée
  • 01:20:15 pour la prochaine pandémie ou la prochaine flambée.
  • 01:20:19 [Juliette Powell] Merci docteur Ogwell,
  • 01:20:20 ravi de vous écouter aujourd'hui et ça a été une inspiration et nous vous
  • 01:20:25 remercions du temps que vous nous avez accordé.
  • 01:20:27 [Ahmed E. Ogwell] Merci.
  • 01:20:30 [MADAGASCAR] [Journaliste, CNN Int.] Je suis de Madagascar et vous regardez
  • 01:20:33 les réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale.
  • 01:20:38 [Juliette Powell, Washington D.C.] il nous faut rappeler
  • 01:20:42 qu'une collaboration régionale et le partage de données, d'expertises et de
  • 01:20:47 ressources peuvent faire en sorte que les urgences sanitaires
  • 01:20:51 seront jugulée rapidement. L'accès aux vaccins est essentiel
  • 01:20:53 pour mettre fin à la pandémie un peu partout et nous savons que l'accès
  • 01:20:56 dans les pays en développement reste relativement limité.
  • 01:20:59 Nous avons demandé aux dirigeants de la société civile, Priscilla Nyaaba
  • 01:21:05 Diréctrice Générale de la Fondation Jeune Recolte au Ghana, et Nadia Daar, Cheffe
  • 01:21:12 du bureau de Washington de Oxfam International, de nous dire
  • 01:21:14 quelle est l'incidence d'un accès limité sur les communautés, et
  • 01:21:19 qu'est-ce que font leurs organisations a' ce sujet.
  • 01:21:23 [Priscilla Nyaaba] Nous avons une mission d'appuyer les jeunes pour réaliser leur
  • 01:21:28 potentiel dans leur vie personnelle, dans leur développement professionnel,
  • 01:21:31 pour qu'ils soient des défenseurs des droits des jeunes.
  • 01:21:35 Alors, depuis le Covid-19 nous avons collaboré
  • 01:21:38 avec le Service de Santé du Ghana (GHS) pour sensibiliser et informer sur le covid.
  • 01:21:44 A' la radio, et également sur les plateformes sociales.
  • 01:21:47 Nous avons créé donc un réseau d'appui sur Facebook et on a fait des donations
  • 01:21:53 au GHS dans des régions isolées, pour aider à lutter contre la pandémie.
  • 01:22:00 Certains des effets imprévus, sont un accès limité aux vaccins
  • 01:22:05 et aux services de santé dans les région les plus isolées du pays,
  • 01:22:12 tout particulièrement pour les filles et les femmes.
  • 01:22:17 [Nadia Daar] L'accès aux vaccins résulte dans le monde de plus en plus inégal.
  • 01:22:22 Moins de 1 pour cent des vaccins ont été dans des pays à faible revenu.
  • 01:22:26 26 personnes meurent du Covid toutes les heures en Afrique et c'est
  • 01:22:33 les donations qui sont essentielles, mais elles doivent être durables.
  • 01:22:37 Ce n'est pas suffisant.
  • 01:22:38 Il nous faut aborder le monopole des sociétés pharmaceutiques
  • 01:22:43 quant au prix et à l'approvisionnement
  • 01:22:44 en vaccins. Oxfam travaille avec l'Alliance des Vaccins
  • 01:22:47 pour obtenir la dérogation a' l'OMC par rapport à la propriété intellectuelle.
  • 01:22:53 Alors que beaucoup sont en faveur de cela, tous les gouvernements
  • 01:22:54 doivent convenir que le droit de production des vaccins est partagé,
  • 01:22:58 pour s'assurer d'avoir la technologie pour réaliser ce transfert par l'OMS,
  • 01:23:03 et que les fabricants dans le monde soient appuiés pour les produire. Et il faut que
  • 01:23:07 les IFI utilisent leur pouvoirs exceptionels pour que cela soit une réalité.
  • 01:23:19 [Juliette Powell] Et ceci nous a rappelé les perturbations dans la santé à cause
  • 01:23:24 de la pandémie et l'impact que ceci a eu sur tout un chacun.
  • 01:23:28 Même si l'on n'est pas touché par la maladie directement.
  • 01:23:32 Voyez comment la banque réagit
  • 01:23:33 à la pandémie et accélère la livraison des vaccins sur worldbank.org/Covid-19.
  • 01:23:38 Et encore une fois Sri est à mes côtés. Vous avez suivi les réseaux sociaux,
  • 01:23:41 dites nous qu'est ce qui ressort. [REJOIGNEZ LE DEBAT]
  • 01:23:44 [Sri Sridar, Responsable de la Communication, Banque Mondiale]
  • 01:23:48 Salut Juliette, l'hashtag d'aujourd'hui était #vaccines4all, et on a reçu plein de
  • 01:23:52 commentaires depuis partout dans le monde, y compris les Etats-Unis, Venezuela, Espagne,
  • 01:23:59 Ethiopie, India, Irlande, Suisse, Ouganda et également Grande-Bretagne.
  • 01:24:06 Mais de quoi parle-t-on en ligne? Plusieurs choses. On a parlé de
  • 01:24:09 l'importance de rendre les vaccins disponibles pour tout le monde, et
  • 01:24:14 également l'imputabilité de leur sûreté. Assurer que la technologie pour les produire
  • 01:24:21 est partagée. Et aussi l'importance de la préparation aux pandémies,
  • 01:24:22 et le contrôle des maladies. On a revisé les commentaires
  • 01:24:28 sur les réseaux sociaux, et voilà quelques observations, sur Linkedin
  • 01:24:34 notamment: Alex qui dit Nous avons aujourd'hui une cure pour le paludisme,
  • 01:24:44 et alors, les autres questions de santé qui ont une incidence sur
  • 01:24:47 les pauvres de façon disproportionnée?
  • 01:24:50 Un autre commentaire nous rappelle les crises
  • 01:24:52 dans le monde entier de la santé qui continuent. Et également à l'heure
  • 01:24:57 actuelle, nous sommes confrontés à un manque de vaccins de covid 19,
  • 01:25:01 nombre de personnes ne peuvent être vaccinées étant donné qu'il n'y a pas
  • 01:25:04 suffisamment d'approvisionnement. On en parlait tout à l'heure,
  • 01:25:08 c'est à dire c'est là la crise, tout à fait une crise abominable.
  • 01:25:10 [Juliette Powell] Alors, le sondage, les résultats,
  • 01:25:15 [REPONDEZ AU SONDAGE] [Sri Sridar] Oui, les résultats du sondage,
  • 01:25:18 On a demandé: Qu'est ce qui est le plus important pour s'assurer d'un déploiement
  • 01:25:19 des vaccins de Covid 19 couronnés de succès et equitable?
  • 01:25:25 Je vous rappelle les quatre possibilités: A. stocks de vaccins suffisants.
  • 01:25:29 B. Un systèmes de santé, suffisamment financé, résistant, et inclusif.
  • 01:25:33 C. Suffisamment d'équipements et de personnels de santé formés.
  • 01:25:37 D. L'engagement de communautés, des dirigeants, et des organisations,
  • 01:25:41 Avant d'arriver aux résultats, comment auriez vous voté?
  • 01:25:45 [Juliette Powell] Et bien, j'aurais dit toutes les quatre réponses.
  • 01:25:50 [Sri ] Moi j aurais dit A, mais voyons comment l'on a voté en ligne.
  • 01:25:55 Et voilà. 44.3% dit B.un système résilient,
  • 01:25:57 inclusif et financé.
  • 01:26:00 ensuite suffisamment de vaccins, suffisamment de matériel,
  • 01:26:06 suffisamment de personnel et l'engagement des dirigeants et des organisations.
  • 01:26:09 [Juliette Powell] Merci.
  • 01:26:13 [Khartoum, Soudan] Vous suivez les réunions
  • 01:26:19 annuelles du FMI et du Groupe
  • 01:26:22 de la Banque mondiale. [Réunions Annuelles 2021]
  • 01:26:29 [Montelibano, Colombie] Bonjour, je suis en Colombie et vous
  • 01:26:34 regardez les réunions annuelles 2021 du FMI et de la Banque Mondiale.
  • 01:26:39 [VOTRES QUESTIONS] [Juliette Powell] Notre public continue
  • 01:26:46 d'envoier des questions et maintenant nous allons en direct voir deux experts
  • 01:26:52 qui vont répondre à ces questions: Mamta Murthi, Vice Présidente
  • 01:26:57 pour le développement humain de la Banque mondiale, et Stéphanie Von Friedeburg,
  • 01:27:01 qui est vice présidente principale à IFC, c'est à dire pour
  • 01:27:06 le secteur privé pour la Banque mondiale. Merci d'être avec nous.
  • 01:27:08 Je vous remercie.
  • 01:27:09 Nous allons commencer par la question la plus
  • 01:27:13 fréquente qui nous vient des francophones,
  • 01:27:17 Ndege Mamy Valerie, de la République démocratique du Congo.
  • 01:27:23 voilà ce qu'elle nous demande.
  • 01:27:30 [Ndege Mamy Valerie, membre du grand public, RDC]
  • 01:27:37 [Audio inaudible]
  • 01:27:43 [Audio inaudible]
  • 01:27:49 J'aimerais que l'on vous posait la question Mamta,
  • 01:27:53 je récapitule la question en anglais.
  • 01:27:55 Pourriez vous nous dire quelques mots sur comment
  • 01:27:59 vous estimez que la Banque mondiale s'est organisée pour que les pays
  • 01:28:02 en développement aient obtenu des vaccins abordables contre le Covid?
  • 01:28:10 [Mamta Murthi] Cette question, une question qui nous vient de la RDC,
  • 01:28:13 un pays où je me rendrai, je l'espère, dans quelques semaines.
  • 01:28:17 Je dirais que le groupe de la Banque mondiale a dit réaliser quatre choses.
  • 01:28:21 Tout d'abord, un financement
  • 01:28:24 disponible et une enveloppe très importante d'ailleurs,
  • 01:28:28 pour que les pays puissent acheter ces vaccins et les déployer dans leur pays.
  • 01:28:35 Il y a encore une semaine
  • 01:28:37 déjà, 6 milliards de dollars ont été engagés de cette enveloppe pour appuyer
  • 01:28:43 l'achat et le déploiement dans plus de 60 pays du monde.
  • 01:28:48 A partir de ces fonds,
  • 01:28:50 les pays ont déjà reçu un quart de milliard de doses de vaccins
  • 01:28:57 et 100 millions de ces doses de vaccin seront livrées cette année encore.
  • 01:29:04 Donc, il y a une partie qui a trait aux ressources d'achat.
  • 01:29:08 La deuxième partie porte sur l'appui
  • 01:29:11 au déploiement des vaccins, comme nous le savons.
  • 01:29:14 Et ce n'est pas suffisant de recevoir des vaccins dans les pays,
  • 01:29:16 il va falloir les administrer et cet appui que nous apportons avec mes
  • 01:29:21 partenaires sur le terrain pour appuyer l'administration de vaccins.
  • 01:29:26 Vous avez la vidéo de la Côte d'Ivoire que vous nous avez projetée tout à l'heure,
  • 01:29:30 la Côte d'Ivoire est l'un des pays où la Banque mondiale œuvre, et nous
  • 01:29:33 appuyons le gouvernement pour accélérer la vaccination.
  • 01:29:39 Et c'est ce qui a été fait en aidant
  • 01:29:41 les dirigeants communautaires et les influenceurs sociaux pour parler
  • 01:29:46 des vaccins, de l'insécurité, de la sûreté, de leur efficacité.
  • 01:29:50 Les dispensaires mobiles également,
  • 01:29:51 qui vont sur les marchés, dans les petits villages et qui disent
  • 01:29:54 aux populations que les vaccins sont là, et il faut les vacciner.
  • 01:29:58 Et troisièmement, nous appuyons la production, la fabrication des vaccins.
  • 01:30:03 Et ma collègue Stéphanie est ici à mes côtés,
  • 01:30:06 elle va nous en parler,
  • 01:30:07 donc, je parlerai du quatrième pilier.
  • 01:30:10 Nous faisons également de l'information,
  • 01:30:13 c'est à dire qu'il y ait contraint pour que les contrats soient réalisés.
  • 01:30:19 Dans notre groupe de travail,
  • 01:30:21 Pedros, Kristalina, et autres nous en ont parlé, ainsi que David:
  • 01:30:27 les vaccins sont livrés dans les pays les plus riches du monde et ce que nous
  • 01:30:31 disons, c'est que la production est nécessaire pour ré-prioriser,
  • 01:30:36 pour s'assurer que les contrats qui existent soient remplis
  • 01:30:40 avec les pays
  • 01:30:43 en développement.
  • 01:30:44 [Juliette powell] Tout à fait,
  • 01:30:45 l'on ne pourrait dire le contraire.
  • 01:30:47 Stéphanie, voudriez vous répondre?
  • 01:30:49 [Stéphanie Von Friedeburg] Oui, tout à fait.
  • 01:30:50 C'est une excellente question et c'est pour reprendre la conversation que nous
  • 01:30:54 tenions lors des réunions de printemps au début de la pandémie.
  • 01:30:58 Et l'IFC est effectivement la branche secteur privé de la Banque mondiale,
  • 01:31:02 notre travail consistait à nous assurer
  • 01:31:04 que les sociétés restent donc en activité, ainsi que les emplois, etc.
  • 01:31:09 Nous avons une facilité de 8 milliards
  • 01:31:11 de dollars pour nos clients et c'est ainsi que nous allons procéder.
  • 01:31:15 Mais nous avons compris que ce n'était pas
  • 01:31:17 une crise économique, mais de santé également, qu'il
  • 01:31:21 nous fallait faire davantage, et l'envoi de nos conversations avec les producteurs
  • 01:31:25 et ceux qui sont sur le terrain que la plupart des équipements
  • 01:31:29 et des fournitures, non seulement soient produits,
  • 01:31:32 mais consommés dans le monde en développement.
  • 01:31:35 Il nous faut procéder de façon différente.
  • 01:31:38 Donc, nous sommes
  • 01:31:39 retournés devant le conseil et nous avons reçu une approbation
  • 01:31:44 pour des fonds supplémentaires pour la production des équipements,
  • 01:31:48 et le personnels des producteurs pharmaceutiques dans les pays.
  • 01:31:51 Et quand nous avons procédé,
  • 01:31:52 nous avons ajouté les vaccins le dernier jour, alors que nous nous sommes présentés
  • 01:31:57 devant le conseil, juste au cas où. Je vous dirai qu'aujourd'hui,
  • 01:32:01 nous avons investi 1,9 milliard de dollars dans le monde entier dans des sociétés
  • 01:32:05 fonctionnantes en Chine, en Inde, comme l'on a vu tout à l'heure, et surtout
  • 01:32:12 le projet pilote qui a été 600 millions d'euros que nous avons
  • 01:32:17 donné à un groupe d'institutions de développement pour 3 millions de doses
  • 01:32:22 de Johnson sur le continent africain avec la société Aspen Pharmaceuticals.
  • 01:32:30 Nous savons que ce n'est pas suffisant, il faut aller plus loin,
  • 01:32:34 nous avons donc créé une nouvelle
  • 01:32:35 initiative en partenariat avec l'Institut Pasteur de Dakar
  • 01:32:40 pour voir si nous pouvons construire une installation qui fabrique des vaccins
  • 01:32:47 ARN messagers, créer un écosystème complet qui permet de voir
  • 01:32:51 comment on peut créer des produits pharmaceutiques et de vaccins
  • 01:32:56 au quotidien.
  • 01:32:57 C'est difficile, mais c'est crucial alors que nous voulons nous assurer que lors
  • 01:33:04 de la prochaine pandémie, les pays soient prêts.
  • 01:33:09 [Juliette Powell] Je suis heureuse de vous entendre parler de
  • 01:33:15 l'ensemble de l'écosystème. Une deuxième question pour vous,
  • 01:33:20 de la part d'un téléspectateur en Inde
  • 01:33:24 qui nous demande: pouvez vous prédire
  • 01:33:28 quand aura lieu la prochaine pandémie ou la prochaine vague de Covid?
  • 01:33:33 [Mamta Murthi] La réponse est non.
  • 01:33:34 On ne peut pas prédire,
  • 01:33:37 on ne sait pas quelle sera la prochaine
  • 01:33:40 pandémie, on ne sait pas quand. Ce que nous pouvons dire avec certitude,
  • 01:33:45 c'est qu'il y aura sans aucun doute une prochaine pandémie.
  • 01:33:50 La plupart de ces pandémies sont venues
  • 01:33:52 en raison du contact entre l'humain et l'animal.
  • 01:33:56 Raison pour laquelle il s'agit de pandémies zoonotiques.
  • 01:34:00 Agriculture intensive,
  • 01:34:02 l'urbanisation font que nous pouvons nous attendre une prochaine pandémie
  • 01:34:08 en raison de l'interaction entre humains et animal.
  • 01:34:11 Donc, il faut que les pays soient préparés.
  • 01:34:15 Sans savoir quand la prochaine pandémie aura lieu, car elle aura lieu,
  • 01:34:21 quatre choses sont importantes pour la prochaine pandémie:
  • 01:34:25 Il faut que les pays soient dotés de systèmes de santé solides.
  • 01:34:30 C'est ce que nous a démontré la pandémie actuelle.
  • 01:34:32 Si vous n'avez pas un système de soins de santé primaires,
  • 01:34:35 vous ne serez pas à même de répondre à la pandémie.
  • 01:34:40 La Banque mondiale a donc mis l'emphase sur la construction de systèmes solides.
  • 01:34:45 On a aussi besoin d'une coopération régionale et mondiale
  • 01:34:49 et une pandémie ne s'arrête pas à la frontière.
  • 01:34:52 Il n'est pas nécessaire d'avoir
  • 01:34:53 un passeport pour passer d'une partie du monde à l'autre.
  • 01:34:57 Il faut donc appuyer des systèmes
  • 01:34:59 de surveillance de suivi en Afrique de l'Ouest et centrale;
  • 01:35:04 nous avons un projet qui appuie
  • 01:35:07 des réseaux de surveillance pour détecter et répondre aux maladies émergentes.
  • 01:35:15 Nous offrons un appui au CDC africain,
  • 01:35:17 qui a joué un rôle extraordinaire pendant la pandémie.
  • 01:35:22 Ce n'est pas seulement une coopération régionale, il faut aussi penser
  • 01:35:24 une réponse pluri-sectorielle. Penser à la pandémie,
  • 01:35:28 une des raisons par laquelle on a répondu, c'est qu'on demandait aux gens
  • 01:35:31 de rester chez eux afin d'éviter la propagation.
  • 01:35:34 Mais si les gens restent chez eux, comment vont ils gagner leur revenu?
  • 01:35:38 Et donc, il faut qu'il y ait
  • 01:35:40 des transferts monétaires, des bénéfices, notamment pour les PME.
  • 01:35:47 Donc une réponse pluri sectorielle et entre plusieurs pays, est nécessaire.
  • 01:35:52 Troisième chose que nous avons appris, c'est
  • 01:35:55 qu'il faut mieux répartir la manufacture,
  • 01:35:57 c'est la clé de la sécurité, et il s'agit d'un volet extrêmement
  • 01:36:03 important. Et finalement,
  • 01:36:07 il faut financer tout cela de façon adéquate.
  • 01:36:11 Ngozi nous parlait ce matin
  • 01:36:13 de la façon dont le pays doivent dépenser davantage eux mêmes.
  • 01:36:17 Elle parlait de 1% du PIB en dépenses à l'appui de la préparation
  • 01:36:20 pour les pandémies.
  • 01:36:27 Meilleure architecture mondiale, donc,
  • 01:36:30 voilà ce dont nous avons besoin pour nous préparer pour la prochaine pandémie,
  • 01:36:34 quoi que l'on ne sachions pas quand elle se présentera.
  • 01:36:38 [Juliette Powell] Vous avez en partie répondu à notre
  • 01:36:40 dernière question de jeudi, celle qui revenait le plus souvent
  • 01:36:45 dans celles que nous envoyait le public, ils veulent avoir une réponse:
  • 01:36:51 Quel type de transformation est nécessaire
  • 01:36:53 pour que les systèmes de santé dans les pays pauvres soient
  • 01:36:59 mieux résilients et efficaces maintenant et à l'avenir?
  • 01:37:06 [Mamta Murthi] Il faut qu'ils soient plus forts,
  • 01:37:08 puissent avoir davantage de ressources, dotés de personnel formé,
  • 01:37:14 avec une capacité d'augmentation, des mises à niveau,
  • 01:37:20 une capacité de détecter et de prévention des maladies.
  • 01:37:26 Ce qui veut dire qu'il faut adapter l'approche:
  • 01:37:29 une seule santé.
  • 01:37:32 Penser non seulement aux maladies humaines, mais au monde animal.
  • 01:37:38 Et on a besoin aussi d'institutions
  • 01:37:40 régionales et mondiales très solides, et j'ai beaucoup aimé
  • 01:37:44 ce que disait Kristalina lorsqu'elle disait ce qu'a fait la pandémie et montré
  • 01:37:49 que si nous avons un système immunitaire faible,
  • 01:37:53 vous allez tomber malade.
  • 01:37:55 C'est la même chose pour le pays si vous n'avez pas de système de santé résilient,
  • 01:38:01 vous ne pourrez pas gérer la pandémie, donc développement d'institutions
  • 01:38:05 tout comme des systèmes de santé forts, est ce qui est nécessaire.
  • 01:38:10 [Juliette Powell] Une dernière idée avant de nous séparer?
  • 01:38:14 ]Stéphanie Von Friedeburg] Oui,
  • 01:38:17 quand je pense à la conversation,
  • 01:38:19 on a parlé beaucoup d'administrer le vaccin,
  • 01:38:23 C'est crucial, mais il faut redoubler d'efforts pour construire un système plus
  • 01:38:30 global dans le monde et au niveau de chaque pays.
  • 01:38:33 Pensez, par exemple, à la façon de
  • 01:38:36 doter l'Afrique, par exemple, d'équipements modernes.
  • 01:38:40 Nous avons travaillé pour mettre au point une facilité de 300
  • 01:38:45 millions pour l'achat d'équipements médicaux.
  • 01:38:49 On va travailler avec General Electric, Philips, afin de doter les petites cliniques
  • 01:38:57 en Afrique d'équipements. Comment le faisons nous?
  • 01:39:01 Et bien en Afrique, l'OMS a fait une étude recente
  • 01:39:03 qui disait que à peine onze pour cent des pays en Afrique
  • 01:39:08 disposent d'une machine de IRM pour 1 million de personnes.
  • 01:39:14 Et 24% pour les scanners. Si vous comparez ça à l'Europe,
  • 01:39:17 les pays ont des chiffres 89% meilleures, en termes de IRM,
  • 01:39:21 et 97% meilleures pour les scanners.
  • 01:39:29 Donc il faut mettre fin à la fragmentation en Afrique, et
  • 01:39:32 en travaillant avec Philippe, General Électric etc., nous pourrons le faire.
  • 01:39:37 Autre chose que n'a pas mentionné Mamta,
  • 01:39:38 on a vu souvent qu'il est
  • 01:39:41 nécessaire de mettre en place des PPP partenariats public-privé
  • 01:39:47 Nous avons travaillé de façon très intéressante
  • 01:39:49 pour lever des capitaux
  • 01:39:51 en Turquie,
  • 01:39:54 une clinique de dialyse en Ouzbékistan etc.
  • 01:39:57 Et l'autre chose c'est qu'il nous faut aussi nous focaliser
  • 01:40:00 sur l'éducation et là, la banque et la SFI peuvent travailler ensemble.
  • 01:40:04 Nous avons besoin d'infirmières, de techniciens, de médecins
  • 01:40:06 pour que tout cela fonctionne. [Juliette Powell] Je vous remercie
  • 01:40:11 toutes les deux de nous avoir rejoint, et pour travailler ensemble.
  • 01:40:16 Et à tous ceux qui nous ont regardé,
  • 01:40:18 continuez de poser des questions, car nous avons des experts qui resteront
  • 01:40:22 en ligne, qui vont faire de leur mieux pour répondre à toutes vos questions.
  • 01:40:29 Les jeunes ont subi un impact énorme dû à la pandémie, séparation des amis,
  • 01:40:37 des familles, fermeture des écoles, etc., mais ils sont aussi très optimistes
  • 01:40:42 quant à leur futur. On a demandé aux jeunes du monde entier,
  • 01:40:47 de nous dire ce que le vaccin signifie pour eux, pour leur communauté,
  • 01:40:53 et ce qu'ils pensent faire une fois qu'ils seront vaccinés.
  • 01:41:02 [Réunions annuelles 2021] [RADHIKA BATRA, INDIA]
  • 01:41:10 Le Covid a' entraîné des pertes énormes pour nous tous, pertes d'emploi, de vies.
  • 01:41:12 [ESTER TEMBE, MOZAMBIQUE] Le Covid à changé ma vie de façon soudaine et inattendue.
  • 01:41:18 [SEDIGHE KARIMZADEH, AFGHANISTAN] Nous sommes en situation de risque.
  • 01:41:21 [FANNY BESSEM, CAMEROON] Néanmoins, des ressources disponibles ont été acheminées
  • 01:41:28 pour résoudre la question, mais la gestion de la santé mentale a été négligée.
  • 01:41:34 [LAVAU NALU, PNG] Je n'ai pas vu ma famille depuis très longtemps
  • 01:41:39 et je suis très impatient. [MIRIAM LIVRAMENTO, CV] Je suis
  • 01:41:46 convaincue du bien fondé de la science de l'immunisation. Le vaccin est ce
  • 01:41:50 qu'il y a de plus important. Assurons nous de pouvoir être vaccinés!
  • 01:41:52 [PATELISIO, TONGA] Une fois vacciné je pourrais me protéger
  • 01:41:59 moi même et ma famille. Le vaccin ça veut dire que
  • 01:42:02 les rues pourraient être à nouveau pleines de touristes.
  • 01:42:08 [MAMELLO MAKHELE, LESOTHO] Les gens comme moi, nous aurons l'occasion de grandir.
  • 01:42:15 [LES JEUNES] Je pourrais alors avoir une interaction avec mes
  • 01:42:17 amis et en toute sécurité et ma famille pourra venir
  • 01:42:24 me voir et nous vivrons sans crainte de perdre nos êtres chers.
  • 01:42:35 Nous pourrons alors retourner au marché, faire des réunions de famille,
  • 01:42:41 travailler sans crainte. [CARLOS IBERRI, MEXICO] Nous pourrons
  • 01:42:47 à nouveau reprendre contact avec la population.
  • 01:42:54 [LES JEUNES] C'est une étape de plus pour sauver des vies.
  • 01:42:59 Être vacciné pour que la vie redevienne normale.
  • 01:43:06 [Réunions annuelles 2021]
  • 01:43:10 [Juliette Powell] Ce qui nous mène à la fin de cette réunion.
  • 01:43:12 Je vous remercie d'avoir partagé cette discussion très importante,
  • 01:43:18 le 14 Octobre à 12.00 HNE nous parlerons de: FAIRE COMPTER L'ACTION POUR LE CLIMAT,
  • 01:43:21 et le 15 Octobre, à 11.00 HNE, du RÔLE DU COMMERCE A'L'APPUI DE LA CROISSANCE.
  • 01:43:27 Mais vous pourrez toujours revoir tout ce programme sur notre site Internet:
  • 01:43:34 live.worldbank.org [RELECTURE DISPONIBLE]
  • 01:43:38 J'espère que tout ce qui a été dit cet après midi vous a intéressé,
  • 01:43:44 envoyez nous vos commentaires, car
  • 01:43:45 nous aimerions connaître votre réaction.
  • 01:43:47 Je suis Juliette Paul et merci d'être venus nous rejoindre.
  • 48:52 [FILLE] Alors nos écoles ont décidé que l'internet n'était pas suffisamment fort,
  • 49:01 donc qu'elle se plantait et donc il y a eu nombre de difficultés.
  • 49:05 Je n'ai pas pu travailler non plus parce qu'il n'y avait pas de transports.
  • 49:09 Je ne pouvais pas aller où que ce soit.
  • 49:11 Encore une fois, pas de transports.
  • 49:14 Mon père et ma mère ont arrêté de travailler à ce moment là.
  • 49:18 [MÈRE] Mon travail était de m'occuper des enfants,
  • 49:21 mais ça, c'était quand il n'y avait pas de pandémie.
  • 49:25 Mais pas maintenant, car leurs parents ne vont plus non plus au travail.
  • 49:30 Il est difficile de savoir comment nous allons nous nourrir.
  • 49:39 Le Groupe de la Banque mondiale finance
  • 49:42 13 millions de vaccins anti-COVID pour les Philippines.
  • 49:44 Le premier lot de doses est arrivé en juin 2021,
  • 49:46 le reste devant être livré d’ici la fin de l’année.
  • 49:50 [MÈRE] Je suis ravie que ma mère soit vaccinée, c'est sa première dose.
  • 49:54 Elle a eu des doutes au départ, mais ma soeur lui a dit
  • 49:58 et moi lui avons dit qu'il n'y avait pas d'effets secondaires.
  • 50:02 Je suis ravie pour mes enfants,...
  • 50:04 Ça a marché.
  • 50:06 J'ai du travail, mon mari aussi.
  • 50:08 Les choses vont mieux.
  • 50:09 [FILLE] Je veux finir mes études pour pouvoir continuer sans m'arrêter.
  • 50:15 Et ensuite, je veux être Directeur des ressources humaines, c'est ce que je veux.
  • 50:19 Le Groupe de la Banque mondiale développe les capacités du secteur privé
  • 50:21 pour la fabrication de vaccins dans le monde entier.
  • 50:24 [FILLE] Je suis ravie que le vaccin soit arrivé aux Philippines,
  • 50:27 certaines personnes ont déjà été vaccinées et on continue.
  • 50:30 Et je dois dire que j'espère que la vaccination va s'accélérer,
  • 50:36 afin de mettre fin à cette pandémie difficile
  • 50:39 et que nous pouvons continuer à réaliser nos rêves.
  • 50:46 #vaccines4all
  • 50:52 Assemblée Annuelles - 2021 WASHINGTON DC
  • 50:58 Bonjour, je suis ALMATY
  • 51:01 et vous regardez les réunions annuelles du FMI, la Banque mondiale.
  • 51:08 [JULIETTE POWELL] Formidable cette survie, cet espoir.
  • 51:12 Nous sommes en direct en différentes langues
  • 51:15 arabe, français, espagnol et en anglais sur les canaux sociaux
  • 51:20 et pour nous dire comment vous pouvez participer nous accompagne Sri Sridhar.
  • 51:26 Nous avons eu la possibilité d'entendre
  • 51:28 le groupe de travail qui nous a parlé de ces difficultés.
  • 51:31 Alors maintenant, ceux qui nous regardent, comment peuvent-ils participer?
  • 51:34 [SRI SRIDHAR]
  • 51:35 Et bien, vous pouvez nous suivre sur le canal social Tweeter, Facebook,
  • 51:41 Instagram, avec le hashtag vaccins pour tous #vaccines4all,
  • 51:47 questions et commentaires...
  • 51:48 Vous pouvez les envoyer directement à la Banque mondiale,
  • 51:52 donc, vous pouvez tous participer et vous joindre à la conversation.
  • 51:56 Vous avez dit? On est en direct en espagnol, français et arabe
  • 52:00 et nous avons des experts dans les quatre langues.
  • 52:04 Nous allons répondre à toutes les questions dans ces langues.
  • 52:06 Vous les voyez ici nos collègues
  • 52:09 et je sais que quelques experts vont également s'entretenir avec nous plus tard
  • 52:16 [JULIETTE POWELL]
  • 52:18 Oui, Mamta Murthi, vice-président de la Banque du développement humain.
  • 52:22 Stéphanie Van Friedeburg,
  • 52:24 qui est vice présidente senior des opérations de l'IFC
  • 52:30 et également nos auditeurs et nos téléspectateurs.
  • 52:33 Comment les faire participer à l'enquête?
  • 52:35 [SRI SRIDHAR]
  • 52:36 L'enquête d'aujourd'hui : assurer des vaccins équitables et leur déploiement
  • 52:42 qu'est ce qui est le plus important?
  • 52:43 La première option, c'est avoir suffisamment de vaccins,
  • 52:48 un système suffisamment inclusif, résilient et financer
  • 52:51 suffisamment d'équipements et de personnel formé, ou encore un engagement
  • 52:56 des dirigeants, des communautés et des organisations.
  • 52:59 Donc, encore une fois, c'est cette enquête, ce sondage.
  • 53:02 Qu'est ce qui est le plus important pour un déploiement des vaccins équitables?
  • 53:06 Les choix, les-voici.
  • 53:08 Suffisamment de vaccins ; suffisamment financés pour le système de santé ;
  • 53:13 suffisamment d'équipements et de personnel médical formé ou encore
  • 53:17 l'engagement des dirigeants communautaires et des organisations.
  • 53:22 Donc, pour ceux qui nous rejoignent,...
  • 53:25 Et bien, exprimez vous!
  • 53:28 avant la fin de ce sondage.
  • 53:30 [JULIETTE POWELL]
  • 53:32 Nous verrons d'ailleurs les résultats à la fin de ce programme.
  • 53:39 Le secteur privé a joué un rôle très important
  • 53:43 dans la pratique, production et distribution
  • 53:45 de vaccins, et pour mieux savoir
  • 53:48 ce que fait le secteur privé et les défis qui se présentent,
  • 53:54 le directeur général Makhtar Diop nous rejoint.
  • 54:00 [MAKHTAR DIOP] J'ai à mes côtés
  • 54:02 deux grands leaders sur le champ et qui apporté une véritable différence.
  • 54:07 Strive Masiyiwa est le fondateur d'Econet, une société
  • 54:11 du secteur numérique en Afrique et travaille également et énormément
  • 54:19 pour le vaccin avec l'Union africaine pour aider à produire des vaccins en Afrique.
  • 54:25 Narender est PDG de BE Pharmaceuticals, beaucoup de vaccins viennent de l'Inde
  • 54:32 et les recherches y sont toujours en cours.
  • 54:36 Nous avons une situation où seulement 4 pour cent
  • 54:38 de la population en Afrique est vaccinée et il y a beaucoup
  • 54:43 de thèmes qui sont discutés aujourd'hui
  • 54:48 et nous voudrions revenir sur cette question et ces deux leaders vont donner
  • 54:53 leurs idées quant à la façon de faire les choses.
  • 54:56 Je commencerais par Strive.
  • 55:01 Vous devez travailler pour veiller à ce qu'il y ait une augmentation de l'offre
  • 55:05 de vaccins en Afrique. Que faut-il faire pour augmenter
  • 55:10 la production, la disponibilité de vaccins en Afrique ?
  • 55:14 [STRIVE MASIYIWA] Makhtar. Un plaisir de vous voir. Mon travail
  • 55:18 comme envoyé de l'Union africaine est de coordonner les acquisitions de vaccins.
  • 55:28 J'ai coordonné un groupe de travail composé de ministres,
  • 55:33 spécialistes de la santé,
  • 55:36 y compris le Centre africain pour la lutte contre les maladies,
  • 55:40 afin d'acquérir des vaccins, et nous avons créé un véhicule particulier
  • 55:45 qui est le Fonds fiduciaire de l'acquisition de vaccins en Afrique,
  • 55:50 que nous avons financé avec une installation de 2 milliards de dollars
  • 55:55 une installation.
  • 55:57 Nous avons également assuré, comme vous le savez,
  • 56:01 plus de 4 milliards de dollars d'appui de la part de la Banque mondiale
  • 56:05 pour nos Etats membres afin qu'ils achètent des vaccins.
  • 56:09 C'est la première fois que quelque chose d'une telle envergure a été mis en place.
  • 56:13 On voit l'Afrique acheter ensemble les vaccins à grande échelle.
  • 56:20 Je ne viens pas de ce secteur,
  • 56:22 mais j'ai quand même repris des idées quant à ce que sont les défis.
  • 56:26 J'espère pouvoir en parler
  • 56:28 alors que nous poursuivons cette conversation.
  • 56:33 Mais c'est bien là mon travail.
  • 56:37 Et le défi pour nous a été
  • 56:41 d'assurer une garantie et une fourniture, car l'Afrique a fait l'erreur
  • 56:49 d'envoyer la fabrication de vaccins
  • 56:51 à d'autres régions du monde et c'est précisément cela
  • 56:55 qu'il faut résoudre et il faut que le vaccin puisse être fait
  • 56:59 de fabriquer sur le sol africain.
  • 57:03 [MAKHTAR DIOP] Merci Strive. Quelles sont les conditions pour que cela se fasse ?
  • 57:09 D'après votre énorme expérience au secteur privé en Afrique,
  • 57:12 vous dit peut être ce qu'il faut faire pour attirer le secteur privé
  • 57:17 au sujet des vaccins ? Je reviendrai vers vous après demander à Narender
  • 57:23 comment y êtes vous parvenu en Inde
  • 57:26 et quelles sont les trois leçons que vous pouvez tirer de votre expérience
  • 57:30 et qui pourraient être utiles ailleurs dans le monde ?
  • 57:37 [NARENDER MANTENA] En Inde, c'est différent, c'est une longue histoire.
  • 57:40 Le secteur privé manufacturier en Inde
  • 57:43 a démarré dans les années 60 avec la création de l'Institut Serum.
  • 57:48 Mais la fabrication de vaccins n'a pas commencé avant que Gavi ne voie le jour.
  • 57:55 À la fin des années 90 et 2000, lorsque des incitations étaient créées
  • 57:59 par la Fondation Gates, dans l'OMS, afin de préqualifier
  • 58:03 des entreprises en Inde qui ont commencé à fournir le marché
  • 58:07 mondial, y compris l'Afrique et d'autres pays.
  • 58:10 Cela nous a donné une idée des énormes capacités
  • 58:15 qui existaient en Inde et que nous souhaitions utiliser.
  • 58:19 En outre, l'Inde disposait d'un marché
  • 58:24 de produits biologiques très important
  • 58:26 et ces installations ont donc été réaménagées.
  • 58:31 Donc, ce n'est pas une seule chose.
  • 58:33 C'est une combinaison d'une évolution
  • 58:35 du marché interne encouragée par les marchés mondiaux
  • 58:39 de l'UNICEF et Gavi et les marchés pharmaceutiques
  • 58:43 qui ont permis l'Inde de répondre à la pandémie à sa façon.
  • 58:48 Pour ce qui est des enseignements bien,
  • 58:51 cet enseignement n'est pas la bonne chose à faire, je crois,
  • 58:54 parce que cela prend très longtemps pour y arriver et Strive en parlera.
  • 58:58 Mais des continents comme l'Afrique ont la capacité de créer leur propre marché
  • 59:05 en centralisant les achats
  • 59:08 et en offrant des incitations pour que les fabricants s'installent en Afrique.
  • 59:13 Le défi de la pandémie est légèrement différent.
  • 59:16 Il faut voir comment on a abordé la question de la pandémie non seulement
  • 59:20 en Inde, mais aussi en Europe et aux Etats-Unis, où ils ont dû aider
  • 59:25 les installations pharmaceutiques à s'agrandir,
  • 59:28 créant ainsi une infrastructure pour la pandémie,
  • 59:32 ce qui est différent des défis que nous avons confrontés au départ.
  • 59:36 Donc, les trois leçons sont qu'il faut un marché intérieur en Afrique,
  • 59:41 donner des incitations aux fabricants africains,
  • 59:45 offrir des financements pour que les prix
  • 59:48 soient abordables, créer l'infrastructure de fabrication pour la pandémie, financée
  • 59:55 de façon périodique, sans savoir quand se présentera la prochaine pandémie.
  • 01:00:00 Ce sont des leçons qu'on ne peut pas tirer
  • 01:00:02 directement de l'Inde, mais que nous avons quand même pu mettre à profit.
  • 01:00:10 [MAKHTAR DIOP] Je retourne avec Strive. Vous êtes l'un des précurseurs
  • 01:00:16 dans un domaine compliqué, différent.
  • 01:00:18 Le monde numérique.
  • 01:00:21 Peu de gens souhaitent risquer leurs capitaux dans ce marché.
  • 01:00:27 Que peut on faire alors pour résoudre les défis ?
  • 01:00:31 Et vous fiant à votre expérience du numérique,
  • 01:00:35 à votre avis et d'après ce que vous avez
  • 01:00:37 entendu de Narender, à la grandeur de votre propre expérience,
  • 01:00:40 quelles sont les conditions qui pourraient attirer l'investissement privé en Afrique?
  • 01:00:50 [STRIVE MASIYIWA] Ce que mon collègue a dit est très important, c'est profond.
  • 01:00:58 Je suis arrivé à la même conclusion
  • 01:01:02 que c'étaient des institutions comme Gavi
  • 01:01:06 qui sont responsables de la crise en Afrique,
  • 01:01:11 car ce qu'elles ont fait a été de créer un marché public pour l'achat de vaccins
  • 01:01:17 et ensuite de le transporter stratégiquement en Inde.
  • 01:01:23 Donc, il était impossible aux industriels africains de répondre,
  • 01:01:28 car l'acheteur avait décidé
  • 01:01:30 que les vaccins pour l'Afrique viendraient de l'Inde.
  • 01:01:35 Et ce fut une décision stratégique
  • 01:01:38 où les Africains n'ont pas pu faire entendre leur voix.
  • 01:01:42 Et nous voilà dans une situation
  • 01:01:46 où, lorsque nous sommes en situation de crise,
  • 01:01:50 l'Inde, dans la même crise,
  • 01:01:54 a dit qu'elle allait s'occuper d'abord des indiens et l'Afrique a été reléguée.
  • 01:02:02 Cela a profondément mécontenté
  • 01:02:05 l'Afrique, bien évidemment,
  • 01:02:07 et j'ai dit clairement à Gavi, l'UNICEF et même à Gates,
  • 01:02:12 qu'ils étaient erronés, qu'il fallait corriger ceci.
  • 01:02:16 Les industriels africains sont en mesure
  • 01:02:18 de faire exactement ce qu'ont fait les indiens.
  • 01:02:21 Nous avons des entreprises en Afrique qui se sont vu nier l'opportunité
  • 01:02:27 qui a été donnée aux fabricants indiens.
  • 01:02:31 C'est la raison pour laquelle nous sommes dans une pareille situation.
  • 01:02:35 Nous devons la corriger.
  • 01:02:37 Nous devons faire la même chose.
  • 01:02:40 Nous avons exporté vers l'Inde
  • 01:02:41 des millions d'emplois pour la production de vaccins.
  • 01:02:46 Mais comme je l'ai dit et je le répète,
  • 01:02:49 nous devons résoudre cette situation.
  • 01:02:53 Nos industriels sont parfaitement capables de produire des vaccins.
  • 01:02:58 Ce n'est pas une chose difficile ni compliquée.
  • 01:03:01 C'est la même technologie à laquelle ils ont accès.
  • 01:03:04 Nous le savons d'après Aspen et Biovac et l'Institut Dakar
  • 01:03:13 qui ont bénéficié du même appui
  • 01:03:17 par Gavi et l'UNICEF. Si cela avait été le cas avec nous, nous ne serions
  • 01:03:22 pas dans cette situation tellement désagréable.
  • 01:03:24 Et je l'ai dit et je le répète.
  • 01:03:27 [MAKHTAR DIOP] Merci.
  • 01:03:29 Je pense que c'est une opportunité de convergence.
  • 01:03:33 Et Narender,
  • 01:03:35 je sais que vous avez considéré de travailler
  • 01:03:37 en dehors de l'Inde et je pense que c'est une opportunité
  • 01:03:42 d'investir en Afrique où il y a des besoins, où il y a un marché
  • 01:03:48 et une volonté de conserver un écosystème dans certains des pays.
  • 01:03:52 Seriez vous intéressé si un industriel africain s'approchait
  • 01:03:57 pour travailler ensemble et investir sur le continent ?
  • 01:04:03 [NARENDER MANTENA] Oui, tout à fait.
  • 01:04:07 Pour nous, comme je l'ai dit, je suis tout à fait d'accord avec Strive
  • 01:04:12 sur les résultats de ce qu'a fait Gavi par rapport à la pandémie.
  • 01:04:20 On pourrait discuter du fait de savoir si Gavi avait pu prévoir une telle pandémie.
  • 01:04:26 Je pense que le monde n'a jamais vu une pareille pandémie.
  • 01:04:29 Et donc,
  • 01:04:31 où tout le monde doit être vacciné, cela étant, et pour répondre à votre question,
  • 01:04:37 je pense qu'il faut tourner les yeux vers l'Afrique, c'est un marché important
  • 01:04:42 qui a été desservi par Gavi, mais si c'est nécessaire,
  • 01:04:49 même s'il est important pour les individus en Inde
  • 01:04:53 de s'aider les uns les autres,
  • 01:04:59 nous n'aimons pas de voir que nous ne pouvons pas répondre aux besoins
  • 01:05:07 de ceux qui nous ont offert un appui.
  • 01:05:12 Malheureusement, la solution nous échappe,
  • 01:05:14 mais nous sommes tout à fait disposés à le faire nous mêmes,
  • 01:05:19 nous préférons trouver des partenaires
  • 01:05:20 qui sont à même de nous aider
  • 01:05:26 et nous sommes en train de démarrer des discussions sur le sujet.
  • 01:05:30 [MAKHTAR DIOP] Eh bien, cette conversation visait
  • 01:05:32 précisément à créer ce lien et je crois que nous y sommes parvenus ensemble.
  • 01:05:39 [STRIVE MASIYIWA] Lorsque je vous ai rencontré,
  • 01:05:42 j'ai dit l'avenir pour vous est de fabriquer en Afrique.
  • 01:05:48 Vous pouvez être propriétaires à 100 %.
  • 01:05:51 Personnellement, j'achèterai, dites nous dans quel pays et j'achèterai
  • 01:05:55 le terrain et je vous le donnerai gratuitement.
  • 01:05:59 Ce sera un cadeau, mais vous devez fabriquer en Afrique.
  • 01:06:05 C'est ce qui va se passer à l'avenir.
  • 01:06:08 Quand Sinopharm m'a contacté, j'ai dit, vous devez fabriquer en Afrique
  • 01:06:12 ou vous n'aurez pas de commandes.
  • 01:06:18 Si vous voulez que nous passions des commandes, vous devez fabriquer
  • 01:06:22 en Afrique, vous choisissez le pays, vous ferez ce que vous voudrez,
  • 01:06:25 vous pouvez être propriétaire à cent pour cent, peu importe,
  • 01:06:29 mais vous le faites en Afrique et nous commençons à exercer énormément
  • 01:06:34 de pression sur Gavi, chaque contrat que Gavi signera dorénavant,
  • 01:06:40 si c'est pour fournir l'Afrique, il faut qu'ils justifient
  • 01:06:45 pourquoi cette production ne vient pas d'Afrique.
  • 01:06:50 Voilà le résultat de la décision
  • 01:06:52 qui a été prise en Inde de nous écarter, vous nous avez écarté en mars.
  • 01:06:58 Politiquement, vous avez dit il n'y a plus de vaccin pour vous.
  • 01:07:02 Ne vous en donnerons
  • 01:07:04 lorsque nous aurons répondu aux besoins de nos peuples.
  • 01:07:08 C'est ce que l'Europe a fait également.
  • 01:07:10 Et nous avons donc dit aux fabricants indiens,
  • 01:07:14 vous êtes les bienvenus,
  • 01:07:17 venez et venez fabriquer, mais depuis l'Afrique, pour que nous puissions
  • 01:07:21 nous aussi avoir des emplois et la prochaine fois,
  • 01:07:24 personne ne pourra plus nous écarter politiquement.
  • 01:07:27 [MAKHTAR DIOP] Merci, chers amis, c'est une conversation magnifique,
  • 01:07:30 mais malheureusement,
  • 01:07:32 comme on dit dans mon pays, toutes les bonnes choses ont une fin.
  • 01:07:37 Mais je crois que nous avons fait pas mal de progrès, je vous en remercie.
  • 01:07:43 Ce genre de discussions doivent mener à quelque chose et je crois qu'on pourra
  • 01:07:48 arriver à quelque chose de plus concret et précis.
  • 01:07:51 Strive, vous avez lancé un appel pour qu'on investisse en Afrique.
  • 01:07:55 Narender a dit "Oui, je l'analyse et
  • 01:07:58 je vais voir ce que l'on peut faire". IFC va travailler avec vous deux,
  • 01:08:01 nous serions très heureux d'être partenaires et faire cela ensemble
  • 01:08:07 et créer de nouvelles opportunités.
  • 01:08:10 Voilà donc un superbe résultat de cette conversation.
  • 01:08:13 Et finalement, pour nous ce n'est que le début
  • 01:08:18 de l'investissement dans le secteur sanitaire en Afrique.
  • 01:08:21 Nous avons énormément d'autres défis santé.
  • 01:08:25 Le diabète, par exemple,
  • 01:08:26 devient un problème de plus en plus grave en Afrique.
  • 01:08:30 Il y a d'autres problèmes de santé.
  • 01:08:33 L'hypertension, et les médicaments,
  • 01:08:37 doivent être abordables et répondre aux besoins sanitaires et aux besoins
  • 01:08:41 de santé de la population africaine, et ceci est le début d'un avenir brillant.
  • 01:08:46 [STRIVE MASIYIWA] Permettez moi, permettez moi,
  • 01:08:47 si vous le permettez, d'ajouter un petit quelque chose.
  • 01:08:51 Je ne suis pas dans l'industrie des vaccins, je suis un technicien.
  • 01:08:55 Je viens de la technologie et non pas
  • 01:08:56 du monde du vaccin et je vous aiderait à trouver des partenaires.
  • 01:08:59 Si vous voulez, vous pouvez fonctionner
  • 01:09:01 à 100 % propriétaires, vous serez les bienvenus
  • 01:09:04 - pour venir produire en Afrique. - [MAKHTAR DIOP] Superbe façon de conclure.
  • 01:09:09 Merci, merci et prenez soin de vous.
  • 01:09:13 [HOMME] Bonjour, je suis [inaudible] de Dhaka
  • 01:09:15 et vous regardez les Assemblées annuelles IMF du Groupe de la Banque mondiale.
  • 01:09:21 [JULIETTE POWELL]
  • 01:09:23 Si vous venez de nous rejoindre, je suis Juliette Powell
  • 01:09:27 et vous regardez Mettre fin à la pandemie, la voie vers une reprise inclusive.
  • 01:09:29 Ce fut incroyable d'entendre Makhtar discuter sur les vaccins en Afrique.
  • 01:09:37 Nous savons que la situation est différente d'après le continent,
  • 01:09:40 mais en moyenne, moins de cinq pour cent de la population africaine est vaccinée.
  • 01:09:44 Mais c'est la raison pour laquelle
  • 01:09:46 la Banque mondiale a accentué son appui technique et financier à la région.
  • 01:09:51 Alors, comment apporter une différence
  • 01:09:53 au système sanitaire et spécifiquement pour la population en Côte d'Ivoire.
  • 01:09:57 [ASSEMBLÉES ANNUELLES 2021 WASHINGTON DC]
  • 01:10:01 Lorsque la COVID-19 a frappé l’Afrique, les systèmes de santé
  • 01:10:05 ont eu du mal à faire face.
  • 01:10:07 [FEMME] Au début de la pandémie ça a été très difficile pour nous
  • 01:10:11 comme professionnels de santé et dans nos relations avec nos parents
  • 01:10:17 nos amis, les clients et le personnel.
  • 01:10:21 Du fait que la maladie
  • 01:10:24 elle est très contagieuse.
  • 01:10:27 En Côte d’Ivoire, le Groupe de la Banque mondiale a financé un programme destiné à :
  • 01:10:31 Mettre en place des cliniques mobiles Déployer des vaccins dans 113 districts sanitaires
  • 01:10:33 Diversifier les sources d’approvisionnement Sensibiliser la population
  • 01:10:35 [HOMME] Comme tout le monde, j'ai perçu un ralentissement
  • 01:10:39 dans toutes les activités.
  • 01:10:44 Je dû rester avec mes enfants
  • 01:10:46 pour leur donner des cours à la maison.
  • 01:10:49 Donc après cela, ce sont les témoignages et puis
  • 01:10:53 les informations provenant par ci, par là au travers des médias.
  • 01:10:58 Donc, en constatant la gravité

Mettre fin à la pandémie : la voie vers une reprise inclusive

Réagissez sur Twitter #Vaccines4All

Il faut impérativement assurer un accès plus équitable aux vaccins pour les pays en développement : c’est le plaidoyer puissant livré par les dirigeants mondiaux et régionaux et les représentants du secteur privé, de la société civile et de la jeunesse réunis par la Banque mondiale lors d’un événement qui a aussi permis de mettre l’accent sur l’importance de se doter de systèmes de santé robustes pour réussir les campagnes de vaccination et mieux se préparer au risque pandémique.

Les dirigeants des organisations constituant l’Équipe spéciale chargée des vaccins, traitements et outils de diagnostic relatifs à la COVID-19 dans les pays en développement ont apporté leur éclairage sur les conditions nécessaires pour mettre fin à la pandémie et jeter les bases d’une reprise réellement inclusive.

Aux Philippines, une mère et sa fille ont raconté leur expérience de la pandémie, tandis qu’un reportage en Côte d’Ivoire a illustré l’impact de l'aide de la Banque mondiale sur le système de santé et la population du pays.

Le directeur général de la Société financière internationale (IFC) a animé une discussion sur le rôle capital joué par le secteur privé dans la lutte contre la COVID.

Le sous-directeur des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) a insisté sur la nécessité d’une collaboration régionale pour combattre la pandémie.

Les représentants de la société civile ont mis en lumière l’action menée par leurs organisations, mais aussi exprimé ce qu’elles attendent des organisations internationales.

Enfin, les experts du Groupe de la Banque mondiale ont répondu aux questions du public.

L'événement s'est conclu avec les témoignages de jeunes du monde entier, pour dire ce que la vaccination changera dans leur vie et celle de leur communauté.

Programme :

Un débat avec les dirigeants des organisations constituant l’Équipe spéciale chargée des vaccins, traitements et outils de diagnostic relatifs à la COVID-19 dans les pays en développement :

Une discussion avec des dirigeants du secteur privé autour du rôle capital que jouent ces acteurs pour la vaccination dans les pays en développement, à travers la production et la fabrication des traitements, tests et vaccins indispensables pour stopper la propagation du virus :

La parole à des acteurs de la société civile, de la jeunesse et régionaux issus de pays à revenu faible et intermédiaire.


Sondage et questions de l'audience

Sondage Vaccins

Questions de l'audience - Vaccins


En savoir plus

Intervenants

Animé par